FOCUS - Après l'embellie du début des années 2000, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) n'a pas été épargné par la crise. Aujourd'hui, le secteur peine toujours à se relancer – ce qui n'est pas sans conséquence sur le reste de l'économie – même si le relatif dynamisme du département de l'Isère a permis de limiter les licenciements. État des lieux chiffré dans ce troisième épisode.
« Les entrepreneurs sont très inquiets. Nous avons des entreprises centenaires qui, malheureusement, disparaissent », s'inquiète Pierre Streiff, président de la Fédération du BTP Isère. Presque tous les indicateurs sont dans le rouge. À commencer par l'intérim qui recule de 18,7 % dans le bâtiment et de 34,8 % dans les travaux publics. Les mises en chantier ne sont pas en reste, avec une baisse de 3,7 % entre février 2014 et février 2015. Seul chiffre en hausse : le nombre des demandeurs d'emploi dans ce secteur… A la fin du mois de février, ils étaient 6 160, soit une hausse de 11,5 % sur un an.
Les corps de métiers les plus touchés par la baisse d'activité sont ceux de la « finition » : peinture, plâtrerie, menuiserie. Le nombre de salariés dans ces branches a ainsi diminué, entre 2009 et 2014, de 9 % en Isère et de 7 % en Rhône-Alpes.
Quand le BTP va (mal)…
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 79 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous