INTERVIEW CROISÉE – La droite sort largement victorieuse du second tour des élections départementales, ce dimanche 29 mars. Elle contrôle désormais deux départements sur trois et a remporté 16 des 29 cantons isérois. Qu’est-ce que cela va changer ? La réaction à chaud en images de Michel Destot, député PS de la 3e circonscription de l’Isère, et d’Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble.
La bascule était prévisible. Elle a bien eu lieu. Le résultat de ces élections départementales est sans appel pour la gauche. Sur les 100 départements que compte la France, 66 vont être dirigés par la droite et seulement 34 par la gauche. Au total, pas moins de 25 départements ont basculé. Seule la Lozère, à contre-courant, est passée à gauche.
Majorité absolue
En Isère, la droite a remporté la majorité absolue, avec 16 cantons sur 29. Le Parti socialiste perd donc la présidence du conseil départemental qu’il occupait depuis 1998. Pour rappel, le département de l’Isère avait été présidé pendant 13 ans par André Vallini, l’actuel secrétaire d’État chargé de la réforme territoriale. Le socialiste Alain Cottalorda lui avait succédé en juillet 2014, au moment de son entrée au gouvernement.
Quels enseignements la gauche tire-t-elle de cette défaite ? Quels sont les grands enjeux liés à ce basculement ? Réponse en images de Michel Destot, ancien maire de Grenoble aujourd’hui député PS de la 3e circonscription de l’Isère, et d’Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble.
Réalisation : JK Production. Muriel Beaudoing
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