FOCUS - L'ancien adjoint à l'économie et ex-président de la mission locale sous la mandature Destot a été suspendu de ses fonctions au sein du Parti socialiste. Il est, en effet, dans la tourmente alors qu'il se serait fait rembourser des frais, à la fois par la Ville et par la mission locale, et ce pendant trois ans. Un dossier désormais entre les mains de la justice.
Nouveau coup dur pour les socialistes grenoblois. Après la défaite de mars 2014, voilà que le Parti socialiste local découvre que l'un de ses principaux représentants, Abderrahmane Djellal, est mis en cause pour s'être fait indûment rembourser des notes de frais.
Et l'homme n'a rien d'un second couteau, ni d'un novice en politique puisqu'il était, sous la précédente municipalité Destot, adjoint au maire de Grenoble à l'emploi, l'économie, la recherche, l'insertion et la formation professionnelle, mais également président de l'association mission locale de Grenoble.
« Remboursement pour trop perçu sur frais de mission ». Tel est l'intitulé de la délibération inscrite à l’ordre du jour du conseil municipal de ce lundi 26 janvier, sous lequel apparaît l'information révélée par le Dauphiné libéré. En clair, les mêmes frais de déplacement d'Abderrahmane Djellal (plusieurs dizaines de trajets en TGV depuis 2011) auraient été pris en charge par la comptabilité de la Ville, avant de l'être par l'association qu'il présidait. Soit au total 15 695,06 euros de trop-perçu que l'intéressé aurait remboursé à la Ville ces derniers jours.
Une « négligence » pour l'intéressé, un « choc » pour Jérôme Safar
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