Ils étaient environ une centaine de sapeurs-pompiers à retirer leur tenue, ce mercredi 12 février, afin de continuer le combat contre le nouveau volume horaire annuel de 1607 heures. Un volume jugé beaucoup trop important au vu de leurs conditions de travail. Si leur mobilisation a porté ses fruits, avec l’abaissement de cette durée à 1554 heures, les sapeurs-pompiers appellent encore la direction à diminuer ce chiffre.
Les pompiers ont quitté leur tenue ce mercredi 12 février pour protester contre les 1607 heures. © Véronique Serre
“On dépassait largement les 1607 heures !”
Ce strip-tease est un nouveau moyen pour les sapeurs-pompiers d’interpeller leur direction. Mettant en parallèle le volume d’heures annuelles et l’entretien des tenues, Thierry Granger avertit : « au bout du bout, si l’élu s’entête à vouloir mettre en place ce qu’il avait prévu, eh bien en plus on va (leur) mettre à la charge le lavage des tenues qui est une obligation. Un coût phénoménal », précise-t-il.Les pompiers sans leur tenue pour protester contre les 1607 heures. © Véronique Serre
Un difficile retour en arrière
Suite à mobilisation qui a débuté en novembre, les sapeurs-pompiers reconnaissent un certain nombre d’avancées. « Aujourd’hui, l’administration a reculé sur pas mal de choses », se réjouit Thierry Granger. « On a réussi à obtenir un nombre d’heures pour l’habillage déshabillage qui correspond à 32 heures », raconte le syndicaliste. Mais aussi « deux journées de fractionnement » et une journée supplémentaire, dite « le jour du président ».
Les pompiers sans leur tenue. © Véronique Serre