REPORTAGE VIDÉO – La quatrième édition du Grindmarket, le marché des créateurs alternatifs de Grenoble, s’est déroulée ce dimanche 19 janvier à l’Ampérage. Une quinzaine d’exposants et d’artistes ont répondu à l’appel de l’association Mouchette et de Megagrawww Créations. Retour sur un après-midi de shopping vintage et déjantée.
L’entrée est gratuite. Une fois passé le sas, le ton est donné : ce sera du rock, rien que du rock, à entendre, à voir… Avec, dans tous les recoins exploitables, des stands très colorés. Le reste de l’espace est occupé par un public dense sans cesse renouvelé au cours de l’après-midi. Difficile de se déplacer, d’accéder au bar mais l’ambiance est bon-enfant, dans cet univers décomplexé et intergénérationnel. Il fait très chaud, chaleur humaine oblige, et aussi peut-être le petit shooter de rhum offert par le bar.
Le Grindmarket a pour vocation de favoriser la rencontre d’une offre artisanale originale avec son public potentiel. Ici, c’est plutôt la tranche des 18 – 40 ans qui se presse autour des créations proposées par les exposants : bijoux, objets décoratifs, vêtements, sacs… De l’art aussi, avec la présence d’une photographe et d’une illustratrice. Mais aussi celle d’un tatoueur à l’œuvre dans un angle de la salle.
Seuls ont été choisis des créateurs respectant la thématique R’n’R et aussi, si possible, le « fait main ». C’est déjà la quatrième édition et « chaque année on découvre de nouveaux créateurs » explique Ruby‑e, coorganisatrice de l’événement. Et de rajouter « c’est un marché pas comme les autres parce que orienté rock’n’roll ».
Manifestement, au vu de l’affluence, la formule a trouvé son public et favorisé l’émergence d’un réseau. Théo Bossegia, exposant sérigraphe, le confirme : « je pense que c’est un bon concept » et de compléter : « il permet de nous mettre en relation avec d’autres créateurs pour développer de nouveaux produits ».
L’équipe de Roller Derby de Grenoble est également là, venue présenter ce nouveau sport de vitesse et de contact très rock’n’roll. Une activité spectaculaire qui demande de s’engager.
Les visiteurs ont pu profiter de deux démonstrations de tatouage et les gagnants du concours du type Air guitar contest repartir avec un lot offert par les créateurs. Avec pour clôturer la journée un apéro concert très rockabilly.
Réalisation JK Production
Avec Grindmarket #4, la culture rock locale a bien fait la preuve qu’elle n’est pas l’affaire de quelques “has been”. Elle est bien vivante, créative, innovante. Rendez-vous est pris pour la cinquième édition en janvier 2015 !
Joël Kermabon
L’entrée est gratuite. Une fois passé le sas, le ton est donné : ce sera du rock, rien que du rock, à entendre, à voir… Avec, dans tous les recoins exploitables, des stands très colorés. Le reste de l’espace est occupé par un public dense sans cesse renouvelé au cours de l’après-midi. Difficile de se déplacer, d’accéder au bar mais l’ambiance est bon-enfant, dans cet univers décomplexé et intergénérationnel. Il fait très chaud, chaleur humaine oblige, et aussi peut-être le petit shooter de rhum offert par le bar.
Un marché pas comme les autres
© Joël Kermabon
Du “néo-burlesque” au Roller Derby
Le Grindmarket n’est définitivement pas dédié aux créateurs traditionnels. Tout réside dans l’esprit rock et la volonté de faire connaître différents aspects de cette contre-culture. L’événement sera ainsi ponctué par trois shows “néo-burlesques” de l’artiste lyonnaise Dottie Gooseberry. Avec, sommet de l’érotisme, un effeuillage style cabaret sur une scène minuscule favorisant la proximité. Jamais vulgaire et délicieusement vintage.
© Joël Kermabon
