REPORTAGE VIDÉO – Des militants de Greenpeace Grenoble affublés de masques de volailles et de cochons ont mené une action coup de poing devant la préfecture de l’Isère, lundi 20 novembre 2023. Leur objectif ? Dénoncer la responsabilité de l’État face à l’élevage industriel et à l’essor des fermes-usines en France. Greenpeace exige ainsi un moratoire national sur la construction et l’agrandissement de ces méga-exploitations d’élevage aux conséquences délétères pour l’environnement et les animaux.
Il était 7h30 lorsqu’un petit groupe d’une quinzaine de militants de Greenpeace Grenoble, postés devant la préfecture de l’Isère ont déployé, lundi 20 novembre, une banderole indiquant « Fermes-usines : ni ici, ni ailleurs ». Affublés de masques de volailles et de cochons, les activistes écologistes souhaitaient ainsi « dénoncer la responsabilité de l’État face à l’élevage industriel et à l’essor des fermes-usines en France ». Ce, en référence aux 3 010 élevages industriels présents sur le territoire.
Une autre banderole rappelait les conséquences néfastes de l’élevage industriel : « Méga fermes = eau + air pollués », tandis qu’une troisième appelait à mettre en place « + de fermes, moins d’usines ». Cette dernière dénonçant « [le] déclin du nombre d’éleveurs, notamment à cause de l’industrialisation de l’élevage ». Et, pour finir, des militants brandissaient des photographies de fermes-usines « pour témoigner des effets néfastes de ce modèle d’élevage ».
Dans le même temps, un scénario similaire se déroulait simultanément dans 21 autres préfectures de France1Angers, Bobigny, Bordeaux, Chambéry, Dijon, La Réunion, La Rochelle, Le Mans, Lille, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Poitiers, Quimper, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours, Troyes et Versailles. et devant le ministère de l’Agriculture à Paris.
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