Celui-ci avait en effet déclaré vouloir rétrograder Alain Carignon et Richard Cazenave, respectivement troisième et septième sur la liste, au-delà de la quinzième position. Les deux hommes n’auraient donc eu de mandat qu’en cas de victoire de la droite aux municipales. Les choses n’en sont pas restées là. Quelques heures après la déclaration de Jean-Claude Peyrin, Matthieu Chamussy annonçait sur les réseaux sociaux : « Je sais que le cas de Grenoble n’a pas été abordé par la Commission nationale d’investiture. Cela m’a été confirmé par plusieurs membres qui ont assisté à la séance. Ceux qui disent le contraire cherchent à tromper les Grenoblois ». Richard Cazenave dénonçait, quant à lui dans un communiqué « la comédie de l’intox et le règne de la rumeur. » Le prochain épisode de la série UMP38 devrait avoir lieu dans un mois, lorsque la CNI réétudiera l’épineux dossier grenoblois. Le feuilleton est donc loin d’être fini…
UMP38 : le feuilleton continue

Énième rebondissement dans le feuilleton proposé par la droite grenobloise depuis quelques mois. Mardi 15 octobre dans la soirée, Jean-Claude Peyrin, le président de l’UMP38, annonçait que le Comité national d’investiture (CNI) avait décidé “à l’unanimité » de retirer l’investiture de Matthieu Chamussy, décidée la semaine dernière.
Ce qu’affirme Mr Chamussy est totalement faux. Mr JC Peyrin, Président de l’UMP38, est plus habilité que lui pour dire ce que la CNI a décidé. Il a été saisi par le rapporteur de la CNI, ce qui n’est pas le cas des candidats. Et il l’a confirmé hier et ce matin encore : à l’unanimité de ses membres présents, la CNI a retiré l’investiture de tête de liste à Mr Chamussy. Dommage qu’encore une fois Mr Chamussy tente de tromper les électeurs et gagner du temps pour se trouver une porte de sortie.