Le 23 août dernier, un opérateur d’une entreprise de démantèlement à été « potentiellement exposé », selon le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) à une dose de rayonnements radioactifs supérieure aux limites réglementaires. L’incident est survenu alors que le salarié travaillait sur le site de la Presqu’île, dans le cadre du projet de démantèlement des sites radioactifs du CEA de Grenoble appelé PASSAGE.
Après analyse du dosimètre, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a informé l’employeur de l’opérateur le 3 septembre que le risque pour sa santé était « faible, voire inexistant ». Quant aux contrôles réalisés par le CEA juste après l’incident, ils n’ont pas révélé de contamination.
Cependant l’Autorité de sécurité nucléaire a décidé de classer l’incident au rang deux sur sept de l’échelle des risques nucléaires et radiologiques INES (International Nuclear And Radiological Event Scale), compte tenu du dépassement d’une des limites annuelles réglementaires.