FOCUS - L'écriture inclusive fait officiellement partie de la boîte à outils lexicographique de la Ville de Grenoble. Lundi 4 novembre, le conseil municipal a adopté sans difficulté une « Charte pour une écriture non discriminante ». Comprenant notamment le recours au tiret pour signifier explicitement les genres masculins et féminins. Tout en recommandant d'utiliser les accords de proximité et de majorité.
La Ville de Grenoble se convertit très officiellement à l'écriture inclusive. Lundi 4 novembre 2019, le conseil municipal a ainsi adopté par délibération une « Charte pour une écriture non discriminante ». Pourquoi ne pas employer le terme “écriture inclusive”, nettement plus connu ? « Le politiquement correct dit que, maintenant, il faut dire “écriture non discriminante” donc allons-y comme cela », soupire Emmanuel Carroz devant les élus.
C'est pourtant bien d'écriture inclusive qu'il sera question tout au long des échanges et des débats autour de la délibération. Les propositions principales de la charte ? « Utiliser le tiret pour représenter aussi bien les femmes que les hommes », « accorder les noms de métier, fonction, grade et titre »* et « éliminer toutes expressions sexistes ». Autrement dit, dans ce dernier cas, d’infamants termes tels que « mademoiselle » ou encore « patronyme »**.
L'écriture inclusive plébiscitée par les élus
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