EN BREF – En 2020, dix mille patients sous traitement anticoagulant vont pouvoir bénéficier d’un parcours de soins connecté. Le dispositif portable LabPad® INR s’appuie sur une technologie développée par la startup grenobloise Avalun. Une expérimentation à grande échelle du projet Di@pason annoncée dans le Journal officiel en octobre dernier.
La sécurité des patients sous anticoagulants par antivitamine K (AVK) pourrait-elle enfin s’améliorer ? Ce alors même qu’ils risquent l’hémorragie ou, à l’inverse, la formation d’un caillot sanguin (ou thrombus) en cas de mauvaise valeur de leur INR ([International Normalised Ratio). Entendez par là le rapport entre le temps de coagulation du sang du patient sous anticoagulants et celui d'un témoin sans trouble de la coagulation.
Ce ratio, difficile à stabiliser, oblige les malades à de fréquents contrôles par prélèvements sanguins afin d’ajuster leur prise correspondante d’AVK. À cela s’ajoute l’attente anxieuse des résultats qui nécessite actuellement quatre à douze heures.
Une chose est sûre, ce délai entre le prélèvement pour contrôler l’INR et une éventuelle prise en charge du patient peut se réduire à moins de quinze minutes ! Cela, grâce à la technologie LabPad® INR développée par l’industriel grenoblois Avalun. C’est du moins ce qu’il ressort des trois premières expérimentations* de terrain réalisées à petite échelle depuis quatre ans.
Une expérimentation en partenariat avec les professionnels de santé
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