FOCUS – Les réactions ont été très nombreuses après la découverte d’inscriptions à caractère antisémite et anti-Crif, accompagnées de menaces de mort, sur les murs des cabinets des avocats grenoblois Hervé Gerbi et Éric Hattab, respectivement ancien et actuel président du Crif Grenoble-Dauphiné. La classe politique, notamment les candidats aux municipales de Grenoble (dont fait partie Hervé Gerbi), ainsi que l’Ordre des avocats de Grenoble et la Dilcrah1Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ ont exprimé une indignation unanime.
Condamnation, indignation et soutien. Telle est la tonalité générale des nombreuses réactions survenues après la découverte d’inscriptions antisémites et de menaces de mort devant les cabinets de deux avocats grenoblois. Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2025 en effet, des messages hostiles au Crif2Conseil représentatif des institutions juives de France. et revendiquant le « Goy Power », accompagnés du dessin d’une corde de pendu, ont été peints sur les murs des cabinets d’Éric Hattab, actuel président du Crif Grenoble-Dauphiné, et d’Hervé Gerbi, son ancien président et candidat aux élections municipales de mars 2026 à Grenoble.

Les cabinets d’Hervé Gerbi, ex-président du Crif Grenoble-Dauphiné et candidat aux municipales à Grenoble, et d’Éric Hattab, son actuel président, ont été la cible d’inscriptions antisémites et de menaces de mort. © Hervé Gerbi
Par voie de communiqué, le maire de Grenoble Éric Piolle a ainsi déclaré être « profondément choqué par les tags antisémites et les menaces de mort » visant les deux avocats et a fait savoir qu’il leur apportait « son plein soutien ». « Il faut continuer de combattre ce poison qu’est l’antisémitisme, de toutes nos forces, sans relâche », a ajouté le maire.
Ceci alors que les relations entre le Crif et la Ville de Grenoble sont très tendues, l’association ayant (de nouveau) rompu ses liens avec la municipalité après le déploiement d’un drapeau palestinien devant la mairie.
Les candidats aux municipales de Grenoble réagissent
La classe politique grenobloise s’est, elle aussi, exprimée. L’opposant (et candidat aux municipales de Grenoble) Alain Carignon a dénoncé des « actes antisémites violents » contre les deux avocats, sans toutefois citer leurs noms. « Ces menaces de mort qui témoignent malheureusement d’un climat nauséabond à Grenoble sont intolérables et doivent être sanctionnées », a‑t-il ajouté. L’avocat Bernard Boulloud, soutien à la candidature d’Alain Carignon, a pour sa part laissé parler sa colère. « Ces salopards ne reculent devant rien », s’indigne-t-il ainsi sur les réseaux sociaux.
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Une réflexion sur « L’indignation prédomine après les inscriptions antisémites et les menaces de mort contre deux avocats grenoblois »
Nul ne ment autant qu’un homme indigné (Nietzsche).
Au lieu d’indignation, il faudrait entendre ceux qui importent à Grenoble le conflit de Gaza, LFI et leurs amis d’extrême gauche avec le silence du pouvoir en place à la mairie, dire que leurs calculs politiciens détruisent la paix chez nous.