DROIT DE SUITE – Si la Région Auvergne-Rhône-Alpes avait été sollicitée dans le cadre de l’article de Place Gre’net consacré à la fin de la gratuité des transports scolaires en Isère, celui-ci avait été publié avant que la réponse de la collectivité ne nous parvienne. La Région refait notamment valoir les modalités du transfert de la compétence des transports des conseils départementaux aux conseils régionaux et fait état des situations particulières permettant de bénéficier de réductions.
Dans la foulée de la parution de l’article de Place Gre’net, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a fait valoir ses explications concernant la fin de la gratuité des transports scolaires depuis la rentrée 2025, Une gratuité jusqu’alors en vigueur dans la Drôme, l’Ain, l’Allier et en Isère, où elle avait été instaurée par le président UMP – LR du Département Jean-Pierre Barbier, lors de son arrivée aux affaires. Les conseils départementaux étaient en effet gestionnaires des transports, avant que la compétence ne soit transférée aux Régions, selon les directives de la loi Notre.

Les transports scolaires sont désormais payants dans quatre départements, la Région s’en explique. DR
Cette fin de la gratuité décidée par la Région est sévèrement critiquée par le syndicat Sud Éducation, qui appelle à son rétablissement dans les quatre départements concernés. Il juge préjudiciable pour les familles le tarif de 10 euros mensuels, soit 120 euros par an. D’autant plus qu’aucune mesure de réduction ne s’applique en fonction du quotient familial des ménages. L’opposition de gauche de la Région a également vivement réagi, le groupe socialiste proposant, pour sa part, la gratuité sur tous les départements couverts par la collectivité.
« Les familles ne s’acquittent que d’environ 8 % du coût réel du transport »
La Région Auvergne-Rhône-Alpes explique sa décision. En notant, en premier lieu, que 200 000 élèves sont transportés chaque jour par ses soins, « leur permettant de bénéficier de la meilleure offre de mobilité pour rejoindre leur établissement scolaire puis regagner leur domicile ».
Les tarifs, hérités de la reprise de compétences, n’avaient jamais fait l’objet d’une modification, précise la Région. Résultat : « près de 200 tarifs différents étaient recensés », note-t-elle. En plus des quatre départements bénéficiant de la gratuité.
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