FOCUS – Éric Piolle a adressé, jeudi 18 septembre 2025, un courrier au bureau politique des Écologistes pour dénoncer sa suspension du poste de porte-parole national des Écologistes et les « basses attaques » de sa cheffe de parti, Marine Tondelier. Dans ce texte, obtenu par la presse régionale, l’édile conteste la légitimité de la sanction et accuse la direction de fragiliser la campagne municipale de 2026 à Grenoble. Un nouvel épisode qui confirme la fracture grandissante au sein des Écologistes, à moins de six mois d’un scrutin crucial pour la première grande ville écologiste de France.
Jeudi 18 septembre 2025, Éric Piolle, maire de Grenoble, a décidé de répliquer frontalement à la sanction prise par son parti. Quelques jours seulement après avoir appris la confirmation de sa suspension du poste de porte-parole des Écologistes, l’édile a adressé un long courrier interne au bureau politique, que Le Dauphiné libéré a pu se procurer. Dans ce texte, Éric Piolle cherche à démonter, point par point, les arguments de Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti.
« Sur le volet judiciaire, il n’y a pas d’éléments nouveaux depuis l’article du Canard enchaîné du 4 juin 2024 », écrit-il en référence à l’affaire Enzo Lesourt – Élisa Martin, qui a eu des répercutions sur lui. Et de mettre les points sur les i. « Je n’ai pas été entendu par la justice, n’ai reçu aucune communication, et n’ai donc à ce stade aucun statut judiciaire », précise-t-il.

Enzo Lesourt. Capture d’écran de la vidéo « Penser l’anthropocène avec Enzo Lesourt ». © Ecole urbaine de Lyon – YouTube
Selon le maire, la tempête médiatique qui a suivi a rapidement perdu de son intensité, à l’exception de quelques reprises isolées. Mais c’est bien la direction du parti qui a ravivé les braises, affirme-t-il.
« C’est uniquement Marine qui a remis ces accusations dans les médias en fin de campagne pour le porte-parolat », dénonce-t-il, citant des interventions de sa cheffe dans Le Nouvel Obs et Libération au printemps 2025. La ligne de défense du maire de Grenoble est claire : il ne se considère pas affaibli par la justice mais bel et bien fragilisé par son propre camp.
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3 réflexions sur « Pour Éric Piolle, ex-porte-parole des Écologistes, Marine Tondelier jette « le discrédit depuis Paris » sur les municipales à Grenoble »
Commencez par rendre le pognon
Il se sait que regarder son nombril, aveuglé par ego.
Pourtant il a été condamné par la Justice, et son bilan est loin d’être brillant sur de nombreux points.
Il est incroyable le LFIcolo en chef. C’est jamais lui le problème, c’est toujours les autres. Après 10 ans à accuser Carignon, le voilà tellement dans l’impasse qu’il en est à taper sur son propre camp, qui n’en peut plus de lui en haut (Marine Tondelier) comme en bas (Lucille Lheureux).
Et avec ça il voudrait qu’on vote pour Laurence Ruffin, sa « nouvelle incarnation » comme ils disent pour que ça continue ? Vivement la fin des LFIcolos, on en peut plus de ces faussaires de l’écologie, de ces politiciens qui ont fait de Grenoble une crassepitale verte.