FOCUS – L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes dresse un état des lieux de la présence du moustique-tigre et des maladies qu’il peut transmettre, comme la dengue ou le chikungunya. Avec un premier constat : l’insecte est désormais implanté sur l’ensemble des départements de la région Aura et conquiert de nouvelles communes chaque année.
Alors que l’été est là, le moustique-tigre continue de prospérer. Une prolifération d’autant plus inquiétante que le chikungunya, maladie portée par cet insecte et qui a particulièrement sévi sur le territoire de la Réunion en 2025, a fait son apparition en métropole en juin. Huit cas ont ainsi été recensés dans la Drôme, l’Hérault, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Gard et la Corse.
L’Agence régionale de Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes a dressé son bilan 2024, accompagné de recommandations à la population, dans une étude publiée fin mai 2025. Premier constat : le moustique-tigre est désormais présent dans tous les départements de la région. Il y aurait d’ores et déjà colonisé un quart des communes, soit 1 192, dont 127 de plus sur la seule année 2024 (contre 261 en 2023 et 152 en 2022).
Cinquante-six cas de dengue en Isère en 2024
Cette présence accrue peut inquiéter : la région Aura est, en effet, la deuxième région de France en matière de « cas d’arboviroses importés ». Autrement dit, de maladies transmises par la piqûre (en l’occurrence) du moustique-tigre, rapportées de pays tropicaux.
Un classement malgré tout à relativiser puisque Auvergne-Rhône-Alpes est aussi… la deuxième région la plus peuplée de France, avec plus de 8 200 000 habitants, derrière l’Île-de-France et ses 12 500 000 âmes.
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