FLASH INFO – Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 avril 2025, à Échirolles, un homme âgé d’une vingtaine d’années a été très grièvement blessé par des tirs d’arme à feu, notamment à l’abdomen. Secouru par les sapeurs-pompiers de l’Isère, il a été transporté en urgence absolue au service déchocage du CHU de Grenoble. Il s’agit de la cinquième victime d’une fusillade en un seul week-end dans l’agglomération grenobloise.
De nouveaux tirs d’arme à feu ont retenti dimanche 27 avril peu après minuit sur le cours Jean-Jaurès, à hauteur du quartier échirollois de la Luire, bien connu pour son trafic de stupéfiants. Cette fusillade à Échirolles survient après les trois qui ont eu lieu à Fontaine, Saint-Martin‑d’Hères et Grenoble dans la soirée du 25 avril 2025.
« La victime déposée par des amis devant une clinique médicale » a été prise en charge vers minuit et demi par les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de l’Isère, selon le site de RMC relayant une information de l’AFP.
Il s’agissait en l’occurrence d’un individu âgé d’une vingtaine d’années, grièvement « blessé par trois balles qui l’ont atteint à l’abdomen, à l’épaule et au bras », rapporte de son côté Ici Isère. Les secours ont transporté la victime en urgence absolue avec pronostic vital engagé au CHU de Grenoble, qui l’a admise au service de déchocage. Des informations confirmées par le parquet de Grenoble qui a fait savoir « qu’en l’état il n’y a pas d’éléments précis quant à l’état de santé de la victime ».
Une nouvelle fusillade dont les circonstances restent floues
Le parquet précise par ailleurs qu’il a chargé de l’enquête la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette fusillade aux contours encore flous. La quatrième en un seul week-end, ce qui fait au total cinq victimes.
Depuis le début de l’année 2025, on recense dans l’agglomération grenobloise neuf blessés par balles au cours de fusillades, sachant que d’autres échanges de tirs n’ont, eux, pas fait de victimes.
Sans oublier les douze personnes atteintes par des éclats de grenade lors de l’attaque d’un bar associatif du Village olympique, dans la soirée du 12 février. Ni les multiples tirs de mortiers visant les forces de l’ordre, notamment le 9 avril en fin d’après-midi, au 53 rue Anatole-France à Grenoble, après l’interpellation de deux hommes pour détention de stupéfiants,