EN BREF – Dans la soi­rée du ven­dredi 25 avril 2025, trois fusillades ont fait quatre bles­sés en quelques heures d’in­ter­valle à Fontaine, Saint-Martin-d’Hères et enfin à Grenoble. Aucun lien n’est éta­bli entre cha­cun de ces vio­lents évé­ne­ments dont les cir­cons­tances res­tent encore floues. Trois enquêtes dis­tinctes ont été ouvertes. La veille, un homme avait été très griè­ve­ment blessé de plu­sieurs coups de cou­teau à Echirolles.

Une nou­velle fois, l’ag­glo­mé­ra­tion gre­no­bloise a été le théâtre de fusillades. Celles-ci ont fait quatre bles­sés, dont l’un très grave, dans la soi­rée du ven­dredi 25 avril 2025. La pre­mière a eu lieu vers 22 h 30, rue Jules-Guesde sur la com­mune de Fontaine. Si des coups de feu dont les cir­cons­tances res­tent encore incon­nues ont retenti, ces der­niers n’ont tou­te­fois fait aucun blessé par balle.

Seul un indi­vidu « blessé au visage après avoir vrai­sem­bla­ble­ment reçu un coup de crosse d’arme de poing » a été pris en charge par les sapeurs-pom­piers qui l’ont trans­porté au CHU de Grenoble, rap­porte Le Dauphiné libéré.

Contrôle poli­cier noc­turne (illus­tra­tion). © Joël Kermabon – Place Gre’net

Quasiment dans le même laps de temps, une seconde fusillade a éclaté mais, cette fois-ci, ave­nue du 8‑Mai-1945, dans le quar­tier Renaudie, à Saint-Martin‑d’Hères, où les secours ont pris en charge un homme de 22 ans, blessé par balle.

Ce avant de se voir rap­pe­lés, un peu plus tard et un peu plus loin, pour prendre en charge un second indi­vidu, âgé d’une tren­taine d’années, « lui aussi vrai­sem­bla­ble­ment blessé par balle au cours de la même fusillade », selon le quo­ti­dien régio­nal. La plus jeune des deux vic­times, a été admise en urgence abso­lue dans le ser­vice de décho­cage du CHU. Quant à la seconde, elle ne souf­fri­rait que d’une bles­sure légère.

Trois enquêtes dis­tinctes ouvertes par les poli­ciers de la DIPN

Mais cela ne s’est pas arrêté là puis­qu’aux alen­tours de minuit, un jeune homme d’un ving­taine d’an­nées a été tou­ché par d’autres tirs, place des Géants, dans le quar­tier de la Villeneuve de Grenoble, où il a été pris en charge par les secours. Son état de santé reste inconnu et les cir­cons­tances de cette der­nière fusillade res­tent à éclaircir.

Les poli­ciers gre­no­blois de la Direction inter­dé­par­te­men­tale de la police natio­nale (DIPN) ont ouvert trois enquêtes dis­tinctes pour faire la lumière sur les tenants et abou­tis­sants de ces trois événements.

Un blessé grave, la veille à Echirolles, décédé deux jours plus tard

La veille, jeudi 24 avril dans la mati­née, un homme de 32 ans avait par ailleurs été trouvé dans un état déses­péré, « gisant dans une mare de sang » selon Le Dauphiné libéré, au sein des par­ties com­munes d’un immeuble, place Beaumarchais à Échirolles.

Il aurait été blessé de onze coups de cou­teau lors d’une vio­lente alter­ca­tion avec un homme et son fils de cet immeuble, à cause d’une his­toire de dettes, poten­tiel­le­ment sur fond de tra­fic de stu­pé­fiants. L’homme a fina­le­ment suc­combé à ses bles­sures, le samedi 26 avril.

Le fils, âgé de 23 ans, nommé Mehdi Smail, a quant à lui été inter­pellé et placé en garde à vue, dans le cadre d’une enquête pour “homi­cide volon­taire”, tou­jours selon le quo­ti­dien régio­nal. A l’issue de celle-ci, le par­quet de Grenoble a ouvert une infor­ma­tion judi­ciaire, puis un juge d’instruction l’a mis en exa­men, avant qu’un juge des liber­tés et de la déten­tion n’or­donne son pla­ce­ment en déten­tion provisoire.

[Encadré mis à jour le samedi 26 avril à 23 heures]