FOCUS – La question des émanations mystérieuses au sein de l’Institut de biologie et pathologie (IBP) du CHU de Grenoble refait parler d’elle… cette fois sur le plan judiciaire. Un agent du laboratoire représenté par l’avocat Hervé Gerbi a décidé de porter plainte, en dénonçant les symptômes dont il se dit atteint. Face à cette nouvelle, les responsables du CHU plaident la « transparence » et assurent mener des analyses pour identifier les causes du problème.
« Quand on est en salle de pause, on ne parle que de ça. C’est terrible ce que l’on vit. » Ainsi s’exprime Xavier, agent en laboratoire depuis 2019 au sein de l’Institut de biologie et pathologie (IBP) du CHU de Grenoble. Une fois encore, c’est la question des émanations mystérieuses au sein du bâtiment qui est en cause. Avec, cette fois, l’ouverture d’un volet judiciaire ? Xavier1Qui ne souhaite pas donner son nom de famille. a en effet décidé de porter plainte, représenté par l’avocat grenoblois Hervé Gerbi.

L’Institut de biologie et pathologie (IBP) du CHU de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
L’avocat (médiatique) dénonce sans ambages « six ans d’atermoiements, six ans de questionnements pour les agents ». Six ans, car si l’IBP a été mis en service en 2011, c’est depuis 2019 que les fameuses émanations font parler d’elles, de façon plus ou moins épisodique. Des émanations qui n’ont rien d’inoffensif puisque sont rapportées dans leur sillage des irritations des yeux ou de la gorge, des maux de tête, voire des vertiges et des malaises.
« On est tous victimes des mêmes symptômes » à l’Institut de biologie et pathologie
Xavier explique, pour sa part, ressentir irritations et maux de tête, ainsi qu’une grande fatigue, dans le cadre de son travail. Il est ainsi aujourd’hui en arrêt-maladie pour une durée d’un mois. Mais ses collègues les ressentent tout autant, assure-t-il.
« On y est confrontés sur plusieurs étages. On est tous victimes des mêmes symptômes. » Lui-même indique toutefois ne jamais avoir connu de malaise à proprement parler, mais affirme que certains de ses camarades en ont été victimes.
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