FLASH INFO – Energ’Y citoyennes a signé une convention avec le Marché d’intérêt national et la Métropole de Grenoble pour lancer un projet d’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du Grand marché des Alpes. Objectif : la création d’une centrale solaire de 320 kWc, soit le projet le plus ambitieux porté à ce jour par la société.
En route pour la solarisation de la toiture du Marché d’intérêt national (Min) de Grenoble ? Tel est, en tout cas, le nouveau projet porté par Energ’Y citoyennes, la Métropole de Grenoble et le Grand marché des Alpes, annoncé le 18 février 2025 à l’occasion de la signature d’une convention entre les trois partenaires. Au programme : une centrale solaire de 320 kWc (Kilowatt-crête), avec l’installation de 1 500 m² de panneaux solaires.
Energ’Y citoyennes n’en est pas à son coup d’essai. Cette société par actions simplifiées a déjà, par le passé, déployé des panneaux solaires sur les toits (entre autres) de l’école Racine de Grenoble, de la Maison de la musique de Meylan et du centre scientifique Cosmocité à Pont-de-Claix. La centrale du Grand marché des Alpes « sera la plus grande installation d’Energ’Y citoyennes, et certainement la plus emblématique sur la Métropole », se félicite-t-elle.

Signature de la convention pour le lancement du projet d’installation de panneaux solaires sur le toit du Marché d’intérêt national de Grenoble. © Energ’Y citoyennes
Le projet a un coût. En l’occurrence, plus de 440 000 euros, indiquent les trois partenaires. Comme à son habitude, Energ’Y citoyennes annonce une levée de fonds : à hauteur de 100 000 euros (qui couvre plusieurs projets de centrales solaires), celle-ci se fera d’ici le 30 mai 2025. « Chaque habitant, collectivité et entreprise peut participer concrètement à la transition énergétique de la métropole en y prenant part », à raison d’une (ou plusieurs) souscriptions de parts à 110 euros, explique la société.
« Utiliser nos toitures était pour nous une évidence. Le faire avec Energ’Y citoyennes, structure exemplaire qui met le citoyen au cœur de son développement, amène encore plus de sens à cette action », revendique Jean-Luc Duperret, directeur du Min. Qui décrit un établissement « pleinement engagé dans les transitions, qu’elles soient alimentaires avec le développement des approvisionnements en local, en bio et de saison ou énergétique ».
« Ce projet est le fruit d’un travail de plusieurs années et marque une étape importante pour la transition énergétique du territoire », insiste pour sa part Pierre Verri, vice-président de la Métropole de Grenoble en charge de l’Air, de l’Énergie et du Climat. Équipée pour l’heure de 6 945 m² de panneaux solaires sur treize installations, l’intercommunalité se fixe un objectif « à moyen terme » de 35 000 m² de panneaux photovoltaïques sur ses bâtiments.



4 réflexions sur « Energ’Y citoyennes lance le projet d’installation de panneaux solaires sur le toit du Min de Grenoble »
Bonjour,
Super article et super idée d’installer des panneaux solaires… Je suis documentaliste universitaire et je lis beaucoup d’informations aux travers de divers sujets et celui des panneaux photovoltaïques fait parti de la liste.
Bravo§§§§
Par rapport à la concurrence, cette offre est-elle la moins chère ?
Pardon, 1500 m² et non 35000m²… ce qui est certes beaucoup moins ! mais nécessite tout de même une intégration attentive.
Le MIN est un bâtiment magnifique, labellisé « architecture contemporaine remarquable » depuis 2003 par le ministère de la culture. Un rare îlot de beauté dans un quartier qui est par ailleurs en pleine déréliction, comme tout le Sud grenoblois (les mauvaises langues diront tout Grenoble)…
Il suffit du reste de voir votre photo avec l’intrados de la voûte pour comprendre que ce qui va se passer dessous risque d’être très impacté. Sans parler de l’aspect extérieur, qui bénéficie d’une vue lointaine et dégagée, que ce soit depuis la rue des Alliés ou avec le voisinage des voies ferrées. Pourquoi dégrader (immanquablement) un des rares éléments de patrimoine moderne encore non massacré dans le quartier ?
Bref, surpris que ces 35 000 m² de panneaux ne puissent pas être installés à proximité où les toits-terrasses, sheds et autres surfaces de parking ne manquent pas (ateliers municipaux, déchetterie Jacquard, etc.). Et surpris également que votre article n’aborde pas la question de l’aspect et des dispositifs envisagés pour l’intégration…