FOCUS – À la demande du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, les préfets des départements français doivent mettre en place un Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien. Vendredi 21 février 2025, avait lieu en préfecture, la présentation de sa déclinaison en Isère. Son objectif principal ? Lutter efficacement contre la délinquance, grâce à un meilleur ciblage des infractions les plus récurrentes et une meilleure coordination des différents acteurs impliqués.
« On établit la sécurité, on rassure et on occupe l’espace par différents moyens. » Cette petite phrase de Catherine Séguin, préfète de l’Isère, résume, à gros traits, l’essentiel du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a demandé d’appliquer à tous les préfets du territoire français.
Vendredi 21 février 2025, dans les salons de la préfecture, la préfète a ensuite détaillé la déclinaison de ce plan à l’échelle du département de l’Isère. Ce devant Marianne Thirard, procureure adjointe de Grenoble, le général Frédéric Massip, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l’Isère, et le contrôleur général Jérôme Chappa, directeur interdépartemental de la police nationale de l’Isère (DIPN).
Un plan d’action dans la lignée des opérations « Place nette », comme ici à Échirolles. © Compte X Police nationale 38
En l’occurrence, ce plan d’action pour lutter contre l’emprise de la délinquance repose sur trois principaux piliers, comme l’a détaillé le ministre de l’Intérieur lors d’une visite à Valence (Drôme), le 21 février : « le terrain, parce qu’à Paris on ne sait pas tout, le ciblage avec les points chauds et les délinquants d’habitude, et le continuum [de sécurité, ndlr], en s’assurant que toute la chaîne de coauteurs qui produisent de la sécurité monte au front. »
D’où l’élaboration d’un « plan de bataille », qui repose sur un diagnostic « extrêmement fin, réalisé au plus près du terrain et qui nous permet de bien connaître la typologie des faits de délinquance et la manière dont on peut y répondre », a indiqué Catherine Séguin devant la presse.
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2 réflexions sur « La préfecture de l’Isère dévoile son plan d’action départemental pour restaurer la sécurité du quotidien »
Il est évident au vu du résultat catastrophique des 11 années passées que tant que Grenoble sera aux mains des LFIcolos, que ce soit avec Eric « je m’en fous un peu » ou avec sa « nouvelle incarnation » Laurence Ruffin (j’oublie les deux pom pom girls), Grenoble restera ce qu’ils ont fait d’elle :
– la ville de la délinquance,
– de la soumission à la délinquance,
– où la posture politicienne remplace l’action,
– où la mairie n’a même pas un adjoint à la sécurité,
– où on met une bibliothèque dans un quartier brûlant sans même une caméra d’observation,
– où le maire ne fait rien pour la sécurité mais récite en permanence une insupportable litanie d’excuses.
Enfin Retailleau se bouge, en espérant que ça ne soit pas que de la com cette fois.