FOCUS – Dans le cadre du dispositif « pétition citoyenne » de Grenoble-Alpes Métropole, un panel de citoyens prendra la parole ce vendredi 20 décembre 2024, lors du conseil métropolitain. Il remettra son avis sur la demande formulée par le collectif pétitionnaire Uriage à vélo concernant un aménagement cyclable sécurisé en continu reliant Uriage à la combe de Gières. Un avis jugé « décevant » par le collectif, qui en a eu connaissance, et aurait donc peu chance d’infléchir le projet « accidentogène » que prépare la Métro.
Ce vendredi 20 décembre 2024, un panel d’une vingtaine de citoyens tirés au sort interviendra lors du conseil métropolitain de Grenoble-Alpes Métropole pour se prononcer sur la possibilité d’un aménagement cyclable sécurisé continu sur la Combe de Gières. Telle est en effet la requête formulée par le collectif Uriage à Vélo dans sa pétition
Le collectif condamne aussi, dans sa pétition, le projet d’aménagement prévue par la Métropole de Grenoble et dont les travaux s’apprêtent à démarrer. L’EPCI1établissement public de coopération intercommunale n’envisage en effet qu’un aménagement discontinu dans le sens de la descente, arguant moult difficultés techniques et foncières.
« Cet aménagement est très insuffisant et, sur certains points, plus dangereux que la situation actuelle », a de nouveau dénoncé le collectif dans un récent communiqué de presse. « Nous demandons la révision du projet actuel et le lancement d’une étude d’avant-projet pour élargir la chaussée et créer un espace dédié aux cyclos en descente », y assène-t-il encore.
« Quand je lis cet avis, j’ai l’impression d’entendre Sylvain Laval [vice-président de Grenoble Alpes Métropole en chargé des infrastructures cyclables, Ndlr] “Ah mais ça va être compliqué !” » brocarde Bastien Aude, militant du collectif.
Constitué par la Métropole dans le cadre du dispositif pétition citoyenne, ce panel de citoyens a eu pour mission d’examiner, sur trois samedis, la requête du collectif Uriage à Vélo. Pour ce faire, il a écouté un certain nombre d’experts afin de se forger un avis et de le présenter en conseil métropolitain.
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