FLASH INFO – Comme chaque année, l’Université Grenoble-Alpes a observé avec attention les résultats du classement de Shanghai 2024. Sorte de “hit-parade” des universités dans le monde établi par l’université Jiao-Tong de Shanghai, le classement (souvent contesté) se base sur plusieurs critères, dont le nombre de publications réalisées par l’établissement, le nombre de ses chercheurs cités dans ces mêmes publications, ou encore distingués par un Prix Nobel ou une Médaille de Fields.
L’Université Grenoble-Alpes se maintient en 2024 dans le top 150 du classement de Shanghai. Lequel, au-delà de 100, ne délivre plus de place spécifique mais une fourchette générale, celle de l’UGA se situant donc entre 100 et 150.
Une place qu’elle avait déjà intégrée en 2019 et qu’elle occupait également en 2022 et 2023… après, toutefois, être parvenue à décrocher la 99e place en 2020, apparaissant ainsi au palmarès des cent meilleures universités du monde… selon les critères de l’établissement chinois.
Mais c’est dans le classement thématique que l’Université Grenoble-Alpes tire le mieux son épingle du jeu. « Elle figure ainsi pour 10 disciplines dans le top 100 des meilleures universités mondiales dont 4 fois dans le top 50 et 2 fois dans le top 20″, souligne-t-elle par voie de communiqué. Ce qui lui permet, note-t-elle encore, de « conserver sa place de troisième université française après l’Université Paris-Cité et l’Université Paris-Saclay pour le nombre de disciplines classées ».
Les disciplines en question ? L’UGA occupe la 11e place dans la catégorie « Remote sensing » (« télédétection »), la 16e en ce qui concerne les sciences de la terre, la 39e en matière de « Textile science and engineering » (« science et ingénierie textiles ») et la 40e en médecine clinique. Des disciplines auxquelles viennent s’ajouter les mathématiques, la physique, l’écologie, les sciences atmosphériques, l’ingénierie mécanique, ou encore les nanosciences et nanotechnologies.
« Les résultats [reconnaissent] l’excellence des travaux réalisés par les équipes scientifiques [et] démontrent que la stratégie menée par l’établissement en matière de politique de recherche et d’innovation continue a porté ses fruits », conclut l’UGA. Quand bien même le classement thématique de Shanghai marque un recul de l’université année après année : en 2021, celle-ci comptait en effet sept disciplines dans le top 50. Elles n’étaient plus que six en 2022 et cinq en 2023, avant d’être quatre en 2024.