FOCUS – À l’approche du conseil muni­ci­pal de Grenoble, qui aura lieu le 30 sep­tembre 2024, les élus « Socialistes et appa­ren­tés » et « Grenoble, démo­cra­tie, éco­lo­gie et soli­da­rité » ont consti­tué un inter­groupe en dehors de la majo­rité muni­ci­pale. Ils l’ont offi­cia­lisé le 27 sep­tembre 2024 à l’hôtel de ville de Grenoble. Leur volonté ? Créer un nou­veau groupe de gauche plus près des pré­oc­cu­pa­tions citoyennes.

Après avoir com­mencé un tra­vail de rap­pro­che­ment à la fin de l’année 2023, les groupes « Nouvel air, socia­listes et appa­ren­tés » (Nasa) et « Grenoble, démo­cra­tie, éco­lo­gie et soli­da­rité » (GDES) ont offi­cia­lisé la créa­tion d’un inter­groupe au sein du conseil muni­ci­pal, le 27 sep­tembre 2024 à l’hôtel de ville de Grenoble.

À cette occa­sion, Nasa a annoncé chan­ger de nom et deve­nir le « Groupe socia­liste et appa­renté » (GSA) afin d’offrir plus de clarté aux habi­tants. D’autant plus que cer­tains peuvent avoir du mal à faire le lien entre le terme « Nasa » et les socia­listes, pré­cise Cécile Cénatiempo, du GSA.

Un inter­groupe, mais deux groupes politiques

Les repré­sen­tants des deux groupes expliquent vou­loir « construire une pre­mière force de gauche ». Ils se disent en outre enga­gés pour « la jus­tice sociale, l’égalité et pour des asso­cia­tions d’habitants qui ont le sen­ti­ment d’être mal­me­nés », pré­cise Amel Zenati, du GDES.

Hakim Sabri, au centre, estime que le parti d’Eric Piolle ne « marche pas ». © Morgane Poulet – Place Gre’net

Après avoir par­tagé leurs posi­tions au conseil muni­ci­pal, ils ont voulu mettre en place une véri­table « dyna­mique de par­tage de valeurs de gauche ». Mais éga­le­ment « ras­sem­bler [leurs] com­pé­tences au ser­vice des Grenoblois ».

Le concept en ayant découlé est celui d’un inter­groupe por­tant des valeurs com­munes, mais avec deux groupes le régis­sant. Concrètement ? Le GSA et le GDES gar­de­ront leurs iden­ti­tés respectives.