FLASH INFO – En Isère comme au niveau national, des voix se sont fait entendre pour réclamer l’union entre les formations de gauche, à l’occasion des élections législatives anticipées prévues pour les dimanche 30 juin et 7 juillet. Un souhait exaucé ? Au soir du lundi 11 juin 2024, un communiqué commun du Parti socialiste, du Parti communiste, de la France insoumise et des Écologistes a acté le principe d’un « Front populaire »… dont les contours restent à définir.
Dimanche 9 juin au soir, alors que les résultats des élections européennes et, surtout, l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale venaient de tomber, la maire d’Échirolles Amandine Demore a appelé à « unir [les] forces, de gauche, écologistes et citoyennes pour co-construire le rassemblement ». Appel d’autant plus pressant que le RN s’est imposé en tête du scrutin sur la commune d’Échirolles, avec 26,18 % des suffrages exprimés, dans un mouchoir de poche avec la France insoumise et son score de 25,45 %.
Le lendemain, c’est le président de la Métropole Christophe Ferrari qui a pris la parole pour se dire « choqué » par la dissolution de l’Assemblée nationale, une décision « grave, cynique et dangereuse » à ses yeux. Et pour appeler à l’union des forces de gauche. « Je viendrai évidemment apporter mon soutien aux candidates et candidats issus d’un tel rassemblement », a déclaré l’élu, également maire de Pont-de-Claix. Une commune qui a elle aussi porté la liste RN en tête aux européennes, avec 33,12 % des suffrages exprimés, loin devant les 25,94 % de la France insoumise.
L’association politique Ades, proche de la majorité grenobloise, appelle également « l’ensemble des mouvements de gauche et écologistes à mettre en place très rapidement [des] candidatures d’union avec un programme de gestion d’urgence […] axé sur la démocratie, l’écologie et la solidarité dans la gestion gouvernementale ». Tandis que, sur les réseaux sociaux, le maire de Grenoble Éric Piolle n’a cessé de multiplier les appels à former un Front populaire, tout en redisant sa « colère » face à la décision d’Emmanuel Macron de provoquer des législatives anticipées.
Si chacun souhaite l’union et que le principe semble acté, reste à voir comment celle-ci se concrétisera sur le terrain. Alors qu’en 2022 la France insoumise était en position de force, c’est cette fois le Parti socialiste qui semble en mesure de mener la danse… quand bien même LFI a obtenu de bons scores sur l’Isère. Premier élément : la députée Élisa Martin, mise en cause dans une affaire présumée de concussion, annonce repartir en campagne, selon Le Dauphiné libéré. Avec l’aval du « Front populaire » encore en cours de négociation ?
2 réflexions sur « Législatives anticipées : la gauche iséroise appelle à l’union… avec quelles concrétisations sur le terrain ? »
Qu’il dégage Macron et toute sa bande de capitaliste. Marine le Pen c’est pas la peine. Bougez vos fesses et votez front de gauche. Certainement ils perdront des milliards, car pour l’amour de leur argent à plus de valeur que l’être humain. On ne veut plus être les esclaves du système capitaliste . Macron parle des extrémistes de gauche ou de droite, alors que le capitalisme qu’il prône c’est cela le plus extrême des extrêmes. Je donne mon mail vous pouvez le communiquer cela n’a pas d’importance.
Il n’y avait plus aucun client pour la marque Nupes tellement la marchandise est pourrie. Alors nouvel emballage, même contenu avarié, avec en plus le vol d’un nom et l’insulte de l’histoire. Beurk.