FLASH INFO – Spartoo, site de vente de chaussures en ligne fondé et toujours basé à Grenoble, est de nouveau distingué par le palmarès 2024 du e‑commerce du mensuel économique Capital. Pour la quatrième année consécutive, la société est en tête du classement dans la catégorie Chaussures multimarques, avec une note de 8,3 sur 10.
« Cette récompense est le fruit de longues années de travail de nos équipes », souligne Boris Saragaglia, PDG de Spartoo, au sujet du palmarès 2024 du e‑commerce. « Un classement qui confirme la pertinence de notre stratégie orientée client qui, depuis 2006, est fondée sur la maîtrise de notre technologie, de notre logistique et de notre service client », précise-t-il.
La méthodologie employée par Capital ? Le magazine explique (succinctement) avoir réalisé des tests sur cinquante critères différents, incluant par exemple l’ergonomie du site, la sécurisation du paiement ou la variété des modes de livraison proposés. Puis il a soumis les pages d’accueil des différents sites à un panel de 3 000 « cyberacheteurs » afin d’obtenir un « avis plus subjectif » et de pouvoir in fine attribuer une note sur 10.
Pour Spartoo, aucun doute : la note obtenue récompense la « largeur unique » de son offre, son service client, ou la qualité de sa logistique ou de son développement informatique internalisés. Autant de critères auxquels, en réalité, le classement ne fait pas explicitement mention. À noter qu’une autre société iséroise figure dans le palmarès, Photoweb, quatrième dans la catégorie Impression photo et papier.
Si le classement est flatteur, le même magazine Capital mettait en avant les difficultés rencontrées par Spartoo, dans un article en date du 20 mars 2024. La société affiche en effet un chiffre d’affaires 2023 de 143 millions d’euros, en baisse de 4,1 %. Les ventes observent d’ailleurs elles-mêmes un recul de 4 %, avec 3 millions de paires de chaussures écoulées. Une situation qui freine la stratégie d’ouverture de points de vente physiques de l’entreprise et pourrait même occasionner des fermetures.