FLASH INFO – Le groupe grenoblois Spartoo annonce mettre sa Marketplace à disposition des détaillants mode indépendants durant le confinement. Un geste de « solidarité avec les 200 000 commerçants qui ne peuvent pas ouvrir leurs magasins », explique l’entreprise.
« En quelques clics, facilement et rapidement, tous les détaillants mode peuvent commencer à vendre sur Internet partout en Europe, comme déjà plus de 500 détaillants partenaires », décrit Spartoo. Le dispositif est d’ores et déjà actif, et ce pour une durée de 6 mois. Le tout accessible gratuitement : Spartoo renonce ainsi à l’abonnement mensuel (39 euros HT) à la marketplace. Tout comme aux habituels 15 % de commission.
Les détaillants sont invités à contacter Spartoo par mail pour avoir accès au dispositif. Et bénéficier au besoin d’une aide spécifique proposée par une équipe dédiée. Avec « des modalités d’inscription accélérées ». Ainsi qu’un « accompagnement personnalisé, pas à pas depuis la création de leur boutique, jusqu’à la publication de leurs premières offres par un conseiller Spartoo ».
En matière de livraison, les détaillants peuvent se tourner vers la filiale de transports de Spartoo, Toopost, « en bénéficiant de tarifs négociés ». Ou proposer à leurs clients en ligne de retirer leurs commandes en magasin sur le mode Click & Collect… et devenir au passage « un point relais de l’ensemble des clients de Spartoo ».
Une manière pour le groupe de créer de nouveaux points de retrait, tout en mettant en avant leur plateforme Marketplace ? « Depuis de nombreuses années, nous avons œuvré à travers le développement de notre marketplace pour les détaillants indépendants afin de dynamiser nos centres villes essentiels au lien social », revendique de son côté le PDG du groupe, Boris Saragaglia. Pour qui offrir ses services en période de confinement « paraissait important ».
Spartoo a lui-même connu des expériences difficiles en matière de dynamisme en centre-ville. Après avoir acquis la marque centenaire André en janvier 2018, le groupe annonçait sa mise en redressement judiciaire en avril 2020. Une conséquence des mouvements sociaux et de la crise sanitaire, plaidait-il. André sera finalement repris par François Feijoo, sans pouvoir éviter de nombreuses fermetures. Dont celles des deux magasins grenoblois.