FLASH INFO – Les travaux de restauration du gymnase Léon-Jouhaux de Grenoble ont débuté fin septembre 2023, annonce la Ville de Grenoble, qui compte sur une réception et une réouverture de l’équipement en 2024. Le chantier s’inscrit dans le cadre du Plan gymnase adopté par la municipalité.
Les travaux du gymnase Léon-Jouhaux visent plusieurs objectifs. En premier lieu, améliorer la performance énergétique du bâtiment, via l’installation d’un éclairage Led, d’une meilleure isolation, ou encore le remplacement des menuiseries. La Ville table ainsi sur 35 % d’économies d’énergie. Figure également au programme l’amélioration de la qualité de l’air intérieur, avec la pose d’une ventilation dans les vestiaires et de “déstratificateurs” dans les salles de sport.
D’un point de vue fonctionnel, le chantier vise à réaménager entièrement les vestiaires et les sanitaires et à créer une salle de musculation, de même qu’un bureau. L’amélioration des vestiaires des personnels et des espaces de rangement fait aussi partie du cahier des charges, ainsi que la séparation de la salle multisports et de la salle de boxe en deux espaces distincts. Le bâtiment et les équipements seront par ailleurs rendus accessibles.
Enfin, d’autres travaux “annexes” sont prévus. Par exemple, le revêtement de peinture de couleur claire « afin de limiter l’échauffement l’été », à l’image de l’expérimentation sur le toit de La Bifurk. Mais aussi des « travaux d’amélioration de la végétation en pied de façade », comprenant la naturalisation de 35 m² au sol et l’installation de dix nichoirs à moineaux (pour trente couples), de trois nichoirs à martinets noirs (pour six couples) et d’un nichoir à rouge queue.
Le Plan gymnase comprend la rénovation de plusieurs équipements : le gymnase Vallier (déjà achevée), les gymnases Hoche, Trembles et La Rampe (en cours), et le gymnase Malherbe, prévue pour 2025. Pour ce dernier, la Ville rappelle avoir coordonné les travaux avec ceux de Léon-Jouhaux pour éviter une fermeture simultanée. À eux seuls, les chantiers de Léon-Jouhaux et de Malherbe doivent représenter un coût de 7,4 millions d’euros.
Crédit image de une : Chabal architectes.