FOCUS – Une vingtaine de professeurs d’EPS se sont donné rendez-vous devant le rectorat de Grenoble mercredi 20 janvier. Le motif du mouvement ? La fermeture des gymnases décidée pour raisons sanitaires, ce qui empêcherait purement et simplement aux enseignants d’assurer leurs cours. Le syndicat Snep-FSU relaie leur colère et propose des pistes de solution.
Si les professeurs d’EPS réunis devant le rectorat de Grenoble mercredi 20 janvier n’étaient qu’une vingtaine, la lassitude sinon la colère qu’ils ressentent n’en est pas moins bien réelle. En cause ? Les nouvelles règles sanitaires établies par le gouvernement face à la crise de Covid-19… avec, au programme, la fermeture des gymnases. Y compris pour des collégiens et des lycéens pourtant censés suivre des cours d’éducation physique et sportive.
De quoi décourager le syndicat Snep-FSU (Syndicat national de l’éducation physique). « Nous aurons décidément tout fait ces derniers mois : du distanciel, des cours en gymnase, sans gymnase, avec masques, sans masques. […] Nous aurons surtout fait, défait, refait, pour s’adapter jusqu’à… l’inacceptable ! », dénoncent les syndicalistes par voie de communiqué. Un message qu’ils entendent faire remonter à leur hiérarchie.
« On est sans outils et sans terrain pour pratiquer » dénonce un professeur d’EPS
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