FOCUS – Lauréat en troi­sième posi­tion du bud­get par­ti­ci­pa­tif gre­no­blois de 2018, le pro­jet « cool roofs » vient de se ter­mi­ner sur le toit de La Bifurk. L’idée était simple : peindre le revê­te­ment en blanc afin de ren­voyer les rayons du soleil et ainsi faire bais­ser la tem­pé­ra­ture à l’in­té­rieur des bâti­ments mais aussi, plus modes­te­ment, en ville.

Antoine Baskou, le por­teur du pro­jet sur le toit de La Bifurk. © Tim Buisson – Place Gre’net.

Le toit de La Bifurk dans le quar­tier Flaubert vient de se parer de blanc. Ce ne sont pas les pre­mières chutes de neige qui ont fait leur appa­ri­tion mais l’a­bou­tis­se­ment des tra­vaux du pro­jet Cool roofs. Un pro­jet porté par Antoine Vaskou en 2018 lors du bud­get par­ti­ci­pa­tif de Grenoble.

L’idée n’est pas neuve. Les mai­sons grecques sont parées de blanc depuis des cen­taines d’an­nées pour faire dimi­nuer la chaleur.

Et aux Etats-Unis cer­taines routes sont recou­vertes pour obte­nir des chaus­sées plus fraîches. En France, la pra­tique se déve­loppe peu à peu. À Grenoble c’est une pre­mière. « L’idée était de faire une expé­ri­men­ta­tion. De mon­trer aux gens que c’est pos­sible avec des résul­tats posi­tifs et, ensuite, de faire connaître l’i­dée plus lar­ge­ment », explique Antoine Vaskou.

Le toit de La Bifurk : un choix symbolique