EN BREF – La Ville de Grenoble a organisé une grande opération de ramassage d’épaves de vélos mercredi 8 novembre 2023, en unissant les forces du service de propreté urbaine et de la police municipale. Objectifs ? Libérer les arceaux occupés par des vélos abandonnés, souvent en (très) mauvais état, et mettre fin à leur impact visuel pour le moins négatif.
Trop d’épaves de vélos abandonnées sur les arceaux de Grenoble ? « C’est vrai que, là, on était un peu dépassés par la situation », admet l’adjoint aux Espaces publics Gilles Namur. C’est pourquoi la Ville a uni les efforts de sa police municipale et de ses services de propreté urbaine pour mener une grande opération de ramassage, le mercredi 8 novembre 2023. Avec une première étape au matin devant la gare de Grenoble, plus grand parking à vélos de la commune.
Gilles Namur et Maud Tavel devant la gare de Grenoble, à l’occasion de l’opération de ramassage des épaves de vélos. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Aux côtés de Gilles Namur, l’adjointe en charge de la Tranquillité publique Maud Tavel résume l’esprit de l’opération en une formule : « On voulait faire un grand coup de propre ». Les deux élus font remarquer qu’un vélo abandonné prend la place d’un vélo fonctionnel et contraint parfois celui qui veut accrocher son vélo à pratiquer des contorsions désagréables. Mais les questions de « l’image et de l’entretien de l’espace public » ont également pesé, reconnaît Maud Tavel.
Des vélos qui seront recyclés ou revalorisés
Il est vrai que les vélos abandonnés ne manquaient pas devant le gare. Depuis ceux privés de roues mais encore reconnaissables jusqu’à de véritables squelettes de ferraille rouillée plus proches de l’œuvre d’art contemporaine que de la bicyclette. Une petite trentaine d’épaves avaient été recensées pour le seul secteur, sur les 70 identifiés par les services en amont de l’opération de ramassage. « Il y en a probablement plus », précise Gilles Namur.
Les services de la propreté urbaine n’ont aucune pitié pour les antivols qui maintiennent sur les arceaux les dépouilles de vélos. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Quid de celui ou celle qui comptait un jour récupérer son vélo, même en (très) mauvais état ? « La police municipale relève systématiquement les vélos marqués pour contacter les propriétaires et les informer que l’on a récupéré leur cadre et qu’ils sont à leur disposition », explique l’élu aux Espaces publics. C’est pourquoi les vélos ramassés seront conservés un mois. Soit pour devenir de nouveaux vélos, en partenariat notamment avec Cycles & Go, soit pour prendre plus simplement le chemin des déchets métalliques.
Que les propriétaires se rassurent : le ramassage se fait en fonction de l’état du vélo, et le seul fait qu’une roue manque, par exemple volée la veille, ne signifie pas un départ automatique en déchetterie. Mais la municipalité entend bien désormais harmoniser le ramassage des vélos abandonnés, et invite les riverains à les signaler à ses services via le fil de la Ville. Tout en espérant, concluent Gilles Namur et Maud Tavel, que la journée de ramassage ait permis d’en retirer le plus grand nombre.
4 réflexions sur « Grande opération de ramassage des épaves de vélos abandonnés sur le territoire grenoblois »
Vous devrez mettre tous les vélos et trottinettes qui ne respectent pas le code de la ville
On roule sur les trottoirs ou la route mais très peu sur les pistes cyclables alors que il y en a de partout
J’espère qu’un jour on va pouvoir brûlés verbaliser
Une piste cyclable n’est pas synonyme d’obligation d’être utilisée par les cyclistes.
Un cycliste a le droit de rouler sur la route, sauf signalisation l’indiquant.
Je vous laisse apprendre ou mettre à jour vos connaissances sur le code de la route.
Il faudrait faire la même opération avec les voitures épaves qui bloquent des places de parking. Malgré les signalements, aucune mesures et aucun enlèvement fait.
Tout à fait d’accord !