FLASH INFO – Les sapeurs-pom­piers sont inter­ve­nus à Seyssinet-Pariset, lundi 25 sep­tembre 2023, vers 3 heures du matin, pour un feu de pylône élec­trique sur le che­min de la Digue, au niveau du pont du Drac. Un incen­die d’o­ri­gine cri­mi­nelle, confirme ce lundi soir le par­quet de Grenoble, qui pri­vi­lé­gie « la piste de l’ul­tra gauche liber­taire ». Aucune reven­di­ca­tion n’a tou­te­fois été dif­fu­sée à ce stade.

[Article publié le 25 sep­tembre 2023 à 18 h 35 et mis à jour à 20 h 01 avec ajout enca­dré] « L’incendie volon­taire est envi­sagé », a confié le pro­cu­reur de la République adjoint de Grenoble François Touret-de Coucy, ce lundi 25 sep­tembre 2023, en fin d’a­près-midi, quelques heures après le feu de pylône élec­trique sur­venu à Seyssinet-Pariset. Selon France Bleu Isère, il était envi­ron 3 heures du matin, dans la nuit de dimanche à lundi, lorsque les sapeurs-pom­piers sont inter­ve­nus sur le che­min de la Digue, au niveau du pont du Drac.

Un pylône élec­trique de RTE a été incen­dié sur le che­min de la Digue, sous le pont de Catane, à Seyssinet-Pariset. © Google Maps

Plusieurs témoins avaient en effet appelé le Service dépar­te­men­tal d’in­cen­die et de secours (Sdis) pour signa­ler des étin­celles visibles depuis l’autre rive du Drac. Deux lignes élec­triques, dont une ligne à haute ten­sion, ont été dété­rio­rées par l’in­cen­die. Mais celui-ci n’a pas entraîné de cou­pure d’a­li­men­ta­tion élec­trique pour les foyers du sec­teur, assure RTE.

Pas de cou­pure d’élec­tri­cité ni de blessés

La cir­cu­la­tion a dû tou­te­fois être cou­pée sur le che­min de la Digue, le temps de l’in­ter­ven­tion des pom­piers, qui sont par­ve­nus à éteindre le sinistre en début de mati­née. Aucun blessé n’est par ailleurs à déplo­rer. Une enquête a été ouverte par les gen­darmes gre­no­blois et « des consta­tions tech­niques ont été ordon­nées », a enfin indi­qué le pro­cu­reur adjoint.

La piste cri­mi­nelle confir­mée mais aucune reven­di­ca­tion à ce stade

Chargée de l’en­quête par le par­quet, la sec­tion de recherches de la gen­dar­me­rie avait très vite envi­sagé la thèse d’un acte volon­taire, fina­le­ment vali­dée par les consta­ta­tions effec­tuées sur les lieux. « Il s’agit bien d’un incen­die cri­mi­nel », confirme ainsi le pro­cu­reur de la République de Grenoble Éric Vaillant, ce lundi 25 sep­tembre au soir. « La piste de l’ultra gauche liber­taire est pri­vi­lé­giée », ajoute le magis­trat, pré­ci­sant néan­moins qu’à ce stade, « aucune reven­di­ca­tion n’est inter­ve­nue ».