FOCUS – Le maintien en état de marche des bassins, brumisateurs, bornes-fontaines et fontaines ornementales s’apparente à un vrai casse-tête dans une ville dense et de plus en plus chaude comme Grenoble. S’il est inconcevable de priver les citadins d’accès à l’eau pendant les canicules, les élus écologistes tiennent à faire évoluer les pratiques pour économiser une ressource limitée. Autre enjeu : prévenir les intoxications possibles à la suite des baignades, pourtant déconseillées, dans ces bassins publics.
L’été est revenu, et avec lui, ses vagues de chaleur, toujours plus longues à Grenoble, mettant l’organisme à rude épreuve et en quête d’eau. En 2022, l’Isère a déjà connu 23 jours de canicule. Combien cette année ? Pour supporter des étés de plus en plus chauds, certains habitants se réfugient dans les parcs ombragés près de bassins d’eau, notamment dans les parcs Pompidou, Verlhac et Bachelard.
« On dénombre neuf bassins à Grenoble, au moins un dans chaque secteur. Avec le bassin des escargots qui a été rénové dans le parc Paul-Mistral, tous les bassins sont en fonctionnement », se réjouit Gilles Namur, adjoint à la Ville de Grenoble notamment en charge des espaces publics, de la nature en ville et de la fraîcheur.
Le hic ? Le remplissage de ces bassins nécessite de grandes quantités d’eau qu’il faut renouveler régulièrement. Afin d’économiser la ressource, la Ville a décidé de vider ses bassins moins souvent, mais d’analyser en contrepartie plus régulièrement la qualité de l’eau.
Autre évolution des pratiques, cet été : les services de la Ville vont récupérer l’eau des bassins en circuit ouvert pour arroser la végétation et nettoyer les marchés. Une démarche qui relève de la même logique que la réutilisation de l’eau de la piscine Jean-Bron par le service Propreté urbaine l’été 2022. Opération, par ailleurs, reconduite cet été.
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