FOCUS - L’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche et l’Union des habitants du centre-ville ont fait le point, mercredi 24 mai 2023, sur leur interpellation citoyenne lancée en octobre 2022 au sujet de la pollution automobile affectant les écoles et habitants du centre-ville de Grenoble. Elles s'étonnent du statu quo de la médiation citoyenne - première étape du dispositif - qui, selon elles, n'a toujours pas été finalisée par la Ville. Les deux unions de quartier déplorent également l'absence de solutions à court terme proposées par la mairie.
Cela fait désormais plus d'un an qu'elles ont tiré la sonnette d'alarme. En mars 2022, l'Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche (CBCH) et l'Union des habitants du centre-ville (UHCV) ont alerté la Ville de Grenoble de la surexposition à la pollution des écoles et habitants du centre-ville. En cause, la concentration du trafic automobile sur les rues du secteur, due à la fermeture à la circulation du boulevard Agutte-Sembat. Les mois ont passé mais aucune amélioration à l'horizon, ont souligné les deux unions de quartier, ce mercredi 24 mai 2023.
Michel Voilin et Bruno Salagnat, représentants des deux unions de quartier du secteur, devant le carrefour Gambetta-Béranger-Lafontaine-Berriat, particulièrement touché par le report de trafic automobile depuis le changement de plan de circulation de 2017. © Manuel Pavard - Place Gre'net
Entre-temps pourtant, celles-ci ont décidé de recourir, en octobre 2022, au dispositif d'interpellation citoyenne mis en place par l'actuelle municipalité. Après avoir recueilli les 50 soutiens requis, elles ont pu lancer une médiation citoyenne, première phase du processus. Une étape censée se conclure par la publication, sur le site de la Ville, d'un compte-rendu... qui se fait toujours attendre.
"La balle est dans le camp de la mairie"
De fait, regrette Michel Voilin, président de CBCH, "la médiation en est au septième mois mais n'aboutit pas parce que la Ville ne la finalise pas". Et ce, "alors qu'elle n'aurait dû durer normalement que cinq mois", souligne-t-il. Avec 101 signatures à l'heure actuelle, les unions de quartier sont encore loin des 1 000 soutiens nécessaires au déclenchement de l'étape suivante, l'atelier d'initiative citoyenne. Mais c'est "volontaire", à en croire leurs représentants.
"On n'a pas fait de campagne car l'objectif, c'était de dialoguer avec la Ville pour comprendre pourquoi ils ne voulaient pas nous donner satisfaction", explique Michel Voilin. Les unions de quartier ont ainsi pu avoir accès à des données et effectuer une dizaine de réunions avec les élus et services concernés.
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2 commentaires sur « Pollution dans le centre-ville de Grenoble : les unions de quartier pointent un dossier et une médiation citoyenne au point mort »
Balancer et cumuler toute la pollution là où sont les écoles, il n’y a que le Melon d’Or qui trône à la Mairie de Grenoble pour faire ça, et en plus persister comme si de rien n’était.
Il n’a pas assez avec son procès de la fête des tuiles ? Il cherche à avoir plus de casseroles et des plus grosses ? Il veut être attaqué en justice pour atteinte à la santé et emmener son « arc humaniste » au tribunal avec lui ?
Il est possible de lire le communiqué de presse des deux unions de quartiers UHCV et CBCH en activant ce lien :
https://www.uhcv-grenoble.fr//uploadfile/files/communiqucbchuhcv24-05 – 2023.pdf