FOCUS – L’équipe du musée archéo­lo­gique de Grenoble a inau­guré le 16 mai 2023, Chemins occultes, une fresque réa­li­sée par l’illus­tra­trice Maeva Revellin sur les grandes baies vitrées du cloître. Conçue comme « une balade contem­pla­tive et intros­pec­tive », celle-ci fait écho aux mul­tiples strates de l’ar­chi­tec­ture du musée, à tra­vers des objets témoi­gnant de plu­sieurs siècles de croyances, des sym­boles occultes ou encore des squelettes.

Après l’ex­po­si­tion Racines du son en 2022, le musée archéo­lo­gique de Grenoble – Saint-Laurent, a donné pour la deuxième année consé­cu­tive carte blanche à une artiste pour inves­tir, explo­rer en pro­fon­deur et livrer son regard sur ce lieu ô com­bien chargé de mémoire. En l’oc­cur­rence, à l’illus­tra­trice Maeva Revellin, alias Miss is Mr, dont la fresque inti­tu­lée Chemins occultes, inau­gu­rée ce 16 mai, orne désor­mais les immenses baies vitrées du cloître jus­qu’au 7 jan­vier 2024.

« Elle nous a pro­posé de lire le site à sa manière et avec des outils très contem­po­rains puis­qu’elle a tra­vaillé au feutre des graf­feurs, explique Anne Lasseur, la direc­trice du musée. Et donc, après plu­sieurs mois de com­pa­gnon­nage, il y a quinze jours, les écha­fau­dages sont arri­vés et elle a investi les grandes ver­rières du cloître. »

Fragment de la fresque Chemins occultes qui orne la grande ver­rière du cloître du musée archéo­lo­gique. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Chemins occultes fait ainsi écho aux « mul­tiples strates de l’ar­chi­tec­ture du musée et à la richesse de l’his­toire qui la com­pose, décrit l’é­quipe du musée. Les che­mins se mêlent et se démêlent à tra­vers des objets reflets de plu­sieurs siècles de croyances, des sym­boles occultes, des sque­lettes et des motifs pui­sés dans le réper­toire ico­no­gra­phique du site. »

Le résul­tat ? Une immense fresque dou­blée d’une expé­rience visuelle illus­trée. « Il s’a­git d’un voyage esthé­tique et poé­tique dans l’oc­culte afin d’of­frir une réflexion autour du temps, de l’his­toire et de la spi­ri­tua­lité, indique le musée. Chemins Occultes plonge les visi­teurs dans une visite par­ti­cu­lière à tra­vers un laby­rinthe géant des­siné sur les grandes baies vitrées autour du cloître ».