EN BREF – Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi 13 avril 2023 devant le centre de courrier Lionel-Terray du Village olympique, au cours d’un piquet de grève organisé dès 6 heures du matin. Toutes étaient venues apporter leur soutien aux agents des services postaux de Grenoble. Des facteurs qui dénoncent « la précarité » de certains contractuels et « la répression » des grévistes, exposés à des sanctions à la suite de débrayages.
Devant les entrées bloquées du centre de courrier Lionel-Terray du Village Olympique, près d’une centaine de personnes – agents des services postaux, syndicalistes et sympathisants – participaient ce 13 avril dès 6 heures du matin à un piquet de grève. Toutes et tous venaient apporter leur soutien aux postiers de Grenoble qui luttent contre la précarité et « la répression de leur hiérarchie envers les grévistes ».
« Outre la mobilisation contre la réforme des retraites, nous sommes aussi devant ce bureau parce que 18 agents sont sous le coup d’une sanction en répression à leur droit de grève », explique Nathalie Barteau, déléguée CGT du centre de courrier.
Dès potron-minet, près d’une centaine de personnes se sont rassemblées devant le centre de courrier Lionel-Terray au Village Olympique. © Joël Kermabon – Place Gre’net
De fait, Marie Beaujard, directrice opérationnelle de La Poste, devait entamer, le matin même, les premiers entretiens disciplinaires concernant ces agents grévistes passibles de sanctions à la suite de plusieurs débrayages.
« Si la directrice reconnaît qu’elle est dans son tort, elle maintient toutefois les sanctions contre les grévistes pour qu’ils ne revendiquent plus rien dans ce bureau, qu’ils la ferment et restent devant leurs casiers à trier le courrier. Voilà !, s’insurge vertement la syndicaliste. Nous voulons leur montrer qu’ils ne sont pas tout seuls et que nous les soutenons. »
Les grévistes dénoncent les pressions de la direction sur les salariés
En toile de fond, selon les syndicats, la volonté de la direction « d’augmenter la pression sur les salariés pour qu’ils réalisent des gains de productivité aberrants au détriment de leur santé ».
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