FOCUS - À l'occasion de ses vœux à la presse, le maire de Grenoble Éric Piolle a dressé les grandes lignes et les perspectives de la Ville pour 2023. Avec une volonté affichée de poursuivre les engagements en matière de transition écologique. Notamment en continuant d'encourager le développement de la pratique du vélo et de piétonniser les espaces au travers de nouvelles "places aux enfants".
Quelles sont les perspectives pour la Ville de Grenoble en 2023? À l'occasion de ses traditionnels voeux à la presse le mercredi 11 janvier, le maire Éric Piolle a fixé les grandes lignes de l'année à venir. Et affirmé "poursuivre sa mobilisation" en faveur de la transition, alors que l'événement Grenoble Capitale verte européenne 2022 a pris fin, non sans avoir entraîné une "dynamique territoriale forte" selon l'élu.
Le maire de Grenoble a présenté les perspectives de la Ville pour 2023 à l'occasion de ses voeux à la presse. © Ville de Grenoble
La Ville rappelle ainsi sa "démarche" Grenoble 2040, avec pour objectif la neutralité carbone, dix ans avant l'objectif de 2050 fixé par les accords de la Cop21. "Les transitions qui s'annoncent nécessitent des investissements massifs et des réorientations profondes de nos modes de vie, de consommation, de production et de répartition des richesses", affirme-t-elle. Tout en souhaitant y "imbriquer [...] les dimensions sociale, environnementale et démocratique".
Une nouvelle édition de la Biennale des villes en transition
Traduction de ces transitions pour le territoire grenoblois? De nouvelles constructions dans l'écoquartier Flaubert. Alors que l'immeuble d'Actis le Haut-Bois a ouvert ses portes en 2022, les travaux d'Emma, immeuble "de terre, de paille et de bois", doivent débuter en 2023. Tandis que le chantier de la future école "végétalisée et construite en matériaux biosourcés" Anne-Sylvestre se poursuit, pour une ouverture annoncée à la rentrée 2024.
Soirée d'ouverture de la biennale des villes en transition de 2019. Après celle de 2021, la Biennale de 2023 sera la 4e édition du rendez-vous. © Séverine Cattiaux - Place Gre'net
Face aux conséquences du réchauffement climatique, en particulier les épisodes caniculaires qui devraient se généraliser, la Ville de Grenoble "prévoit de renforcer son Plan canicule et le Plan Canopée", et annonce plus de 2500 plantations d'arbres pour la saison 2022-2023. Ces dernières comprennent celles réalisées par la Ville, mais aussi celles de la Métropole, de la Sem Innovia Grenoble, et des habitants.
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4 réflexions sur « Grenoble : le maire Éric Piolle veut « poursuivre sa mobilisation » en faveur de la transition écologique en 2023 »
Pourquoi est-ce aux grenoblois de payer pour les errements et la très mauvaise gestion de Piolle ???
Et tout cet enfumage nécessite bien évidemment+25% de hausse de taxe foncière, 400 € en ce qui me concerne !
Ils ont complètement craqué !
Dommage qu’Eric Piolle ne dise rien de ses bonnes résolutions pour 2023.
Va t‑il arrêter de prendre l’avion pour faire l’important comme en Côte d’Ivoire ou en Egypte ?
Va t‑il cesser sa promotion personnelle à coups de déplacements en voiture loin de Grenoble ?
Va t‑il ne plus regarder le foot en 5G sur sa tablette ?
https://twitter.com/EricPiolle/status/1404887377575809037
Encore une fois, le Maire mise tout sur le vélo, se fichant pas mal des piétons, des transports en commun, des automobilistes, des utilitaires et camions de livraison… Continuant ainsi à déséquilibrer l’urbanisme.
Et encore une fois il annonce des arbres, alors que depuis 8 ans il bétonne Grenoble à tout va.
Mais toujours rien pour entretenir le patrimoine, les psicines, les foncaines, les activités économique et culturelle.
« Amplifier les transitions » c’est amplifier l’asphyxie de la ville, laquelle devient une cité dortoir façon ex-URSS…