L'association Le Fil Rouge propose la projection de films documentaires et ouvre le débat avec le public présent lors de ses soirées cinéma. DR

Le Fil Rouge migre de Fontaine à Grenoble pour reprendre le cours de ses projections-débats

Le Fil Rouge migre de Fontaine à Grenoble pour reprendre le cours de ses projections-débats

EN BREF – Apparue en 2017, l’as­so­cia­tion fon­tai­noise Le Fil Rouge – spé­cia­li­sée dans la pro­duc­tion et la réa­li­sa­tion de docu­men­taires – renoue avec ses soi­rées cinéma. Elle pro­pose un ren­dez-vous ven­dredi 16 décembre 2022, avec un film consa­cré à la dan­seuse espa­gnole de fla­menco Rocio Molina.

La crise sani­taire et les dif­fi­cul­tés de la MJC Nelson Mandela avaient privé le Fil Rouge de lieu pour la pré­sen­ta­tion de ses films. L’association a trouvé un début de solu­tion à Grenoble : ven­dredi 16 décembre, c’est à la salle Au Clair du quar­tier (1 bis rue des Champs-Élysées) qu’elle lance un nou­veau cycle de pro­jec­tions-débats.

Pour la soirée du 16 décembre, Patrick Seyer, président du Fil Rouge, a opté pour le film Impulso, un documentaire 'coup de coeur' consacrée à une danseuse de flamenco. © Arsenal Institut

Pour la soi­rée du 16 décembre 2022, Patrick Seyer, pré­sident du Fil Rouge, a opté pour le film Impulso, un docu­men­taire “coup de cœur” consa­cré à une dan­seuse de fla­menco. © Arsenal Institut

Au pro­gramme : une ren­contre ouverte à tous, membres de l’as­so­cia­tion ou non, pour décou­vrir Impulso. Sorti en salles en 2018, ce docu­men­taire suit les pas de la dan­seuse espa­gnole Rocio Molina. « Un coup de cœur per­son­nel que j’ai pro­posé aux membres de notre comité de pro­gram­ma­tion », explique Patrick Seyer,

« Cette dan­seuse m’a fas­ciné, pour­suit le pré­sident du Fil Rouge. Elle donne du fla­menco une vision moderne. Le film la montre notam­ment lors d’une ren­contre avec une dan­seuse tra­di­tion­nelle, deve­nue une très vieille dame inca­pable de dan­ser. Tout se passe assis. »

Patrick Seyer aime­rait reve­nir sur le tra­vail des artistes et la manière dont les arts sécu­laires peuvent se moder­ni­ser. Il a ainsi convaincu deux dan­seurs, Christophe Delachaux et Ienisseï Teicher, de par­ti­ci­per à la soi­rée du 16 décembre pour échan­ger avec le public.

Une forte envie d’autres soi­rées autour de films docu­men­taires ou de fiction

Le Fil Rouge pro­longe l’ac­ti­vité qu’une autre asso­cia­tion, Repérages, a mis en œuvre pen­dant plus de vingt ans. Le pro­jet s’ar­ti­cule autour de la pro­duc­tion et la réa­li­sa­tion de films, en sou­tien à la créa­tion. Patrick Seyer aime­rait ouvrir davan­tage son équipe au public ama­teur et rap­pelle qu’elle est aussi consti­tuée de pro­fes­sion­nels expé­ri­men­tés. Parmi eux, le réa­li­sa­teur Michel Szempruch, auteur de docu­men­taires dans les champs du social, du han­di­cap, de l’his­toire et de la mémoire.

Les soirées du Fil Rouge donnent lieu à des échanges avec le public, en présence d'invités. Celle du vendredi 16 décembre pourra accueillir une cinquantaine de personnes, membres de l'association ou non. DR

Les soi­rées du Fil Rouge donnent lieu à des échanges avec le public, en pré­sence d’in­vi­tés. Celle du ven­dredi 16 décembre pourra accueillir une cin­quan­taine de per­sonnes, membres de l’as­so­cia­tion ou non. DR

« Nous avions déjà débattu autour de La Société inclu­sive, l’un de ses films consa­crés au han­di­cap, rap­pelle Patrick Seyer. Avec plus de légè­reté, nous avions éga­le­ment abordé le sujet du vin, avec le film Wine Calling et la par­ti­ci­pa­tion d’un caviste. Autre pro­jec­tion : Retour à Rivesaltes, un film sur le camp où furent inter­nés des Juifs avant l’ex­ter­mi­na­tion ».

Le Fil Rouge accueille­rait volon­tiers de nou­veaux adhé­rents. Les quelques membres de son comité de pro­gram­ma­tion ont d’autres idées de films en tête. Leur inten­tion : en pro­je­ter un tous les deux mois. Ils sou­hai­te­raient par­ler de la situa­tion des femmes en Iran, de l’é­co­lo­gie ou de la vie en mon­tagne, notam­ment. L’association est par ailleurs à la recherche d’autres salles pour accueillir ses soi­rées et s’est rap­pro­chée du Prunier sau­vage. Elle aime­rait sur­tout inter­ve­nir dans des villes qui ne dis­posent pas déjà d’une ou plu­sieurs salles de cinéma.

Infos pra­tiques

La soi­rée du ven­dredi 16 décembre débute à 20 heures, sur réser­va­tion (seyer.​patrick38@​orange.​fr). Tarif libre à par­tir de 5 euros. Chaque spec­ta­teur amène à boire ou à man­ger pour un moment partagé.

Martin de Kerimel

Auteur

2 réflexions sur « Le Fil Rouge migre de Fontaine à Grenoble pour reprendre le cours de ses projections-débats »

  1. Bravo
    Excellent article.
    Patrick
    Je suis abonné à Placegre’net mais j’ai­me­rais trans­fé­rer votre papier à des ami​.es non-abonné.es. Est-ce pos­sible comme cela se fait avec Médiapart par exemple ?

    sep article
    • MB

      19/12/2022
      0:14

      Merci pour ce mes­sage. Cet article est en accès libre. Il n’y a donc aucun pro­blème à le par­ta­ger. Le plus simple est de trans­mettre l’URL de ce dernier.
      S’agissant des articles acces­sibles via un abon­ne­ment, il vous est pos­sible de les par­ta­ger in extenso dans un cadre privé non pro­fes­sion­nel à petite échelle, mais pas sur les réseaux sociaux ni dans des mai­lings. Bien évi­dem­ment, le par­tage de liens, voire de courts extraits reste alors possible.

      sep article

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