FIL INFO – Le Ciné-Club de Grenoble ouvre sa saison 2018 – 2019 en fanfare ce mercredi 3 octobre avec le film culte The Big Lebowski, des frères Coen. Une première projection qui en augure de nombreuses autres, depuis le nouvel Hollywood en passant par le cinéma japonais, l’univers d’Agnès Varda ou les contes horrifiques de Mario Bava.
Le Ciné-club de Grenoble reprend du service pour sa rentrée 2018. Anciennement Centre culturel cinématographique, l’association quinquagénaire réaffirme sa volonté de « défendre un cinéma différent », tout en favorisant les débats entre spectateurs. Elle diffusera ainsi, cette année encore, des œuvres parfois confidentielles sur grand écran, ce qui n’empêche en rien les cinéphiles de consacrer des séances à quelques films cultes.
C’est d’ailleurs le cas avec la première projection du Ciné-club, à savoir The Big Lebowski, programmé salle Juliet Berto ce mercredi 3 octobre à 20 heures. Vingt ans après sa sortie en salle, le film demeure une référence pour nombre d’amoureux du cinéma et compte parmi les films les plus populaires de Frères Coen.
Une séance d’ouverture de saison qui s’inscrit dans un premier cycle baptisé « Les Losers magnifiques », dans le cadre duquel deux autres films sont programmés. Tout d’abord, un second film culte, Macadam Cowboy de John Schlesinger, œuvre phare du Nouvel Hollywood qui contribuera à asseoir la renommée de Dustin Hoffman. Ensuite, un film italien, Le Pigeon de Mario Monicelli, grand classique de la comédie italienne des années 50.
Cinéma au féminin et chefs‑d’œuvre du film d’épouvante
Le second cycle, « Au féminin », est dédié aux réalisatrices, encore bien trop minoritaires au sein du septième art. Le Ciné-Club proposera ainsi de revoir Bill Murray dans Lost in translation de Sofia Coppola, et de (re)découvrir Les Glaneurs et la glaneuse, réalisé par la grande Agnès Varda. La troisième projection nous viendra du Japon avec Shara, signé Naomi Kawase, et la quatrième proposera un film de Solveig Anspach, Queen of Montreuil.
Le dernier cycle ravira pour sa part les amoureux de cinéma d’épouvante. Nommé « O’Diable », il met à l’honneur le cinéma “diabolique” en proposant trois chefs‑d’œuvre du genre. À commencer par le célèbre Rosemary’s Baby de Roman Polanski. Celui-ci sera suivi de l’une des réalisations les plus estimées de Mario Bava, figure tutélaire du cinéma de genre italien, Le Masque du démon. Et enfin de l’indispensable Maison du diable de Robert Wise, une réalisation aussi subtile que traumatique.
Des films auxquels s’ajoutent encore deux projections hors-cycles : le 13 octobre, avec le documentaire musical Liberation Day, récit de l’organisation d’un concert dans l’un des pays les plus fermés au monde, à savoir la Corée du Nord. Et le 4 décembre, avec Les Réfugiés de Saint-Jouin, autre documentaire narrant la longue attendre d’un village candidat pour accueillir des migrants… qui n’arrivent pas.