EN BREF – Le CNRS Alpes a salué ses sept médaillés 2022 à l’occasion d’une cérémonie lundi 14 novembre au World Trade Center de Grenoble. Cette année, la structure nationale du CNRS a en effet décerné une médaille d’argent, deux médailles de bronze et quatre médailles de cristal à des chercheurs, ingénieurs ou enseignants comptant parmi son équipe.
Les équipes du CNRS Alpes ont rendu hommage lundi 14 novembre à ses sept lauréats 2022. Des distinctions accordées chaque année par le CNRS au niveau national. Au cours d’une cérémonie organisée au World Trade Center de Grenoble, sept salariés ont ainsi été mis à l’honneur : un médaillé d’argent, deux médaillées de bronze, et quatre médaillés de cristal.
Traduction : les médailles d’argent récompensent les chercheurs “seniors”, les médailles de bronze les chercheurs “juniors”, et les médailles de cristal saluent la « fonction d’appui à la recherche ». Au niveau national, 94 scientifiques ont été distingués en 2022, et 11 médailles de cristal décernées à titre collectif. « Le palmarès alpin reflète cette année encore la qualité des recherches du site », salue le CNRS Alpes.
Sept médaillés 2022
Le titulaire de la médaille d’argent ? François Parcy, chercheur en biologie végétale. « Les travaux de François Parcy contribuent de manière exemplaire à répondre à de fascinantes énigmes : d’où viennent les plantes à fleurs appelées angiospermes, dont plus 300 000 espèces existent à ce jour, et comment expliquer la réussite de leur colonisation de la Terre, 150 millions d’année après leur apparition ? », décrit le CNRS Alpes.
La chercheuse en paléoclimatologie Émilie Capron et la maîtresse de conférences en sciences politiques (Sciences Po Grenoble) Marieke Louis obtiennent, pour leur part, une médaille d’argent. La première « analyse, pour reconstruire l’évolution passée du climat, l’air piégé dans la glace polaire qui renferme des bulles d’air ». La seconde contribue « à une meilleure compréhension des règles sociales qui régissent la structuration de notre société à l’échelle mondiale dans une perspective socio-historique ».
Des médailles de cristal reviennent, quant à elles, à quatre ingénieurs. D’abord, Christian Vincent (Institut des géosciences de l’environnement), « spécialiste de l’évolution des glaciers de montagne et des risques d’origine glaciaire ». Ensuite, Fatih Bellachia, « expert en ingénierie logicielle au Laboratoire d’Annecy de physique des particules », et chef de projet pour l’expérience Atlas menée par le Large Hadron Collider de Genève.
Également Laurent Bourgès, ingénieur en ingénierie logicielle à l’Observatoire des sciences de l’Univers de Grenoble, « responsable technique du Service national d’observation Méthodes et outils pour l’interférométrie optique ». Et enfin Michel Riondet, ingénieur en techniques expérimentales hydrauliques, qui « joue un rôle clé dans de nombreux projets partenariaux […] pour l’étude de l’érosion des matériaux par cavitation hydrodynamique ».