FLASH INFO – Un « traitement nécessaire pour ne pas voir la situation empirer », décrit la Régie du téléphérique Grenoble-Bastille. Des travaux d’étanchéité sont à l’oeuvre sur le « cavalier casematé » du fort de la Bastille de Grenoble, depuis le début du mois de novembre 2022 jusqu’à mars 2023. Soit durant la fermeture des activités de l’Acrobastille.
Inutile de chercher un soldat à cheval : le « cavalier casematé » désigne le bâtiment le plus élevé du fort de la Bastille. Un ouvrage militaire qui « constituait un rempart défensif au nord du site », explique la Régie du téléphérique. Et dont la partie supérieure « abritait les pièces d’artillerie dominant le glacis pour faire face à l’ennemi ». Quand bien même, rappelle le Téléphérique, la Bastille n’aura jamais eu besoin de se défendre.
Si « certains points singuliers de l’étanchéité » de la partie ouest du site ont fait l’objet de travaux en 2005, ce n’est pas le cas de la partie est pour laquelle aucun travail n’a été entrepris. Résultat : des infiltrations d’eau de pluie répétées. Y compris sur la partie qui a pourtant bénéficié de travaux… et héberge tout de même le Musée des troupes de montagne. Où « des fuites sont observées, […] endommageant fortement les collections ».
Les travaux entrepris, confiés à l’entreprise Combier suite à un appel public à la concurrence, représentent un budget hors taxe de 356 000 euros. Dans le détail, pour l’aile est du cavalier casematé, un ouvrage d’étanchéité doit être enterré sous terre végétale, permettant la redirection des eaux de pluie vers des drains périphériques. Avant « [évacuation] par les gargouilles en forme de fut de canon existant ».
Si l’ouvrage d’étanchéité ne sera pas visible du public une fois achevé, ce n’est pas le cas de la nouvelle barbacane prévue pour la façade nord du bâtiment. Une barbacane « dessinée en accord avec les prescriptions des Architectes des bâtiments de France », précise dès lors la Régie. Enfin, des reprises de maçonnerie seront effectuées sur les zones historiques endommagées, menées par des « artisans qualifiés ».