FLASH INFO – Pour le syndicat étudiant de droite Uni Grenoble, la peine n’est pas à la hauteur des faits. Dans la nuit du 19 au 20 avril 2022, trois de ses militants étaient physiquement agressés par plusieurs individus, les traitant notamment de « sales fachos ». Une vidéo mise en ligne exposaient la violence de l’agression, avec coups de poing et pris d’étranglement sur une jeune femme.
« Alors que cette agression est passible de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, nos agresseurs sont seulement condamnés à 70 heures de travaux d’intérêt général », regrette aujourd’hui le syndicat de droite. Après comparution devant le tribunal correctionnel de Grenoble au mois de juillet, la délibération a en effet été rendue à l’encontre des trois mis en cause le 1er août.
Hanane Mansouri, membre de l’Uni Grenoble et responsable des Jeunes Républicains 38, après son agression en avril 2022. Le syndicat de droite dénonce aujourd’hui le « laxisme » de la justice envers ses agresseurs. © Uni
L’Uni dénonce une « décision laxiste, qui intervient dans un contexte national de violences perpétrées par l’extrême-gauche, encourage la violence et oblige nos membres à militer dans un cadre qui s’avère dangereux pour leurs intégrités physique et morale ». Et affirme que « le même groupe d’agresseurs » a récemment encore insulté une de ses militantes.
« La liberté d’expression ne peut pas être à deux vitesses dans une démocratie digne de ce nom, et l’Uni Grenoble ne lâchera rien », conclut le syndicat. La placement en garde à vue des agresseurs, ainsi que leur convocation devant le tribunal correctionnel de Grenoble, avait occasionné des rassemblements et un communiqué de soutien, à l’initiative de formations politiques et de syndicats marqués à gauche.
Une réflexion sur « L’Uni dénonce le « laxisme » de la justice après la condamnation à des TIG pour les agresseurs de ses militants »
Allo la Ville, rien à dire concernant les violences faites aux femmes ?