FLASH INFO – La Société pro­tec­trice des ani­maux (SPA) recherche 15 délé­gués-enquê­teurs béné­voles en Isère afin de lut­ter contre la mal­trai­tance et le tra­fic des ani­maux. Les can­di­da­tures sont ouvertes à tous, même si elles devront prou­ver leur sérieux et répondre à plu­sieurs critères.

Envie de lut­ter contre la mal­trai­tance et le tra­fic des ani­maux ? La SPA recrute 15 délé­gués-enquê­teurs béné­voles en Isère. Notamment dans les sec­teurs de Voiron, de la Tour-du-Pin, Vienne, Chambéry, Grenoble, Pontcharra, du Sud-Isère (Mens…), de Saint-Marcellin, Beaurepaire, Morestel et Montalieu-Vercieu.

La SPA du Dauphiné © Nina Soudre – Placegrenet​.fr

Les can­di­da­tures sont ouvertes à tous, à condi­tion de rem­plir cer­tains cri­tères. « Nous recher­chons pour cette mis­sion des per­sonnes sachant faire preuve de dis­cer­ne­ment, de matu­rité et de pro­fes­sion­na­lisme, qua­li­tés indis­pen­sables pour gérer des condi­tions par­fois com­pli­quées », explique la SPA. En plus de ces com­pé­tences, « une bonne ges­tion des émo­tions et une aisance rela­tion­nelle sont éga­le­ment impor­tantes pour cette mis­sion. Le béné­vole doit être éga­le­ment dis­po­nible et maî­tri­ser les outils infor­ma­tiques pour assu­rer le suivi admi­nis­tra­tif lié aux enquêtes. »

Il est pos­sible de dépo­ser un dos­sier de can­di­da­ture via un for­mu­laire sur le site de la SPA. Suivra un pro­ces­sus de sélec­tion strict, avec deux entre­tiens pour témoi­gner de sa moti­va­tion. Les can­di­dats rete­nus devront alors faire une for­ma­tion « cœur de mis­sion » et une période d’essai de six mois, renou­ve­lable une fois, pour démon­trer leur pro­fes­sion­na­lisme. Attention ! La SPA recherche un « enga­ge­ment sur le long terme ».

Un enga­ge­ment pour quelles missions ?

La mis­sion prin­ci­pale du délé­gué-enquê­teur est de lut­ter contre la mal­trai­tance et le tra­fic ani­mal. Pour cela, il réa­lise des véri­fi­ca­tions à la suite de signa­le­ments et tra­vaille de concert avec le pôle inves­ti­ga­tion de la SPA.

Dans le détail, le délégué-enquêteur a plu­sieurs mis­sions. La pre­mière d’entre elles est d’a­na­ly­ser les signa­le­ments. Pour cela, il doit prendre contact avec le signa­lant et pré­pa­rer son dépla­ce­ment. Ensuite, il véri­fie sur le ter­rain les condi­tions de vie des ani­maux. Puis, si besoin, il dis­pense des conseils auprès du propriétaire pour améliorer les condi­tions de vie de l’animal. La mis­sion ter­mi­née, il remet son rap­port au res­pon­sable. Tout cela « dans le cadre légal et les modes d’action de la SPA ».

Plus de huit cents membres actifs inter­viennent ainsi chaque jour sur toute la France pour pro­té­ger les animaux.

La SPA en quelques chiffres

Créée le 2 décembre 1845, la SPA comp­ta­bi­lise aujourd’­hui 75 « refuges, mai­sons SPA et dis­pen­saires ». Depuis 2009, elle a sauvé 463 267 ani­maux et a per­mis l’a­dop­tion de 414 270 d’entre eux.
Quant à la SPA du Dauphiné, elle recueille chaque année « plus de 800 ani­maux, essen­tiel­le­ment des chiens et des chats, mais aussi des lapins, des furets, des cobayes ».