FLASH INFO – « Le Département s’obstine, la résistance s’organise ! », clame le Collectif des Lichens. Alors que le Département de l’Isère a validé les travaux sur le RD1075, suite aux conclusions positives de l’enquête publique, les opposants au projet se donnent rendez-vous jeudi 18 juin pour « établir un premier quartier général » à l’occasion d’un « apéro partagé ».
Le choix du lieu ? Chez une certaine Chantal, dont « la moitié du terrain, à Saint-Maurice au bord de la RD1075″ serait « menacé d’expropriation pour faire un carrefour gigantesque à l’intersection avec la piste forestière », écrit le collectif. Qui ne donne pas plus de détails quant à la finalité du « quartier général » mis en place, ni sur les autres sites qui pourraient être concernés dans l’avenir.
Les Lichens fustigent une fois de plus le Département de l’Isère, accusé d’user d’un « argumentaire spécieux […] qui ne répond absolument pas aux problèmes fondamentaux soulevés par les contributions » lors de l’enquête publique. À commencer par l’affirmation selon laquelle les travaux ne provoqueraient pas de hausse de trafic, « tout en affirmant que l’un des objectifs est le développement touristique et économique ».
Concernant les modes de déplacement alternatifs, les Lichens estime que les 2 millions accordés par le Département au ferroviaire relèvent de « l’aumône […] comparés aux 70 M€ consacrés à la RD ». Et doutent très fortement que le projet puisse vouloir encourager le développement du vélo : « Avec 3 voies de camions, voitures avec caravanes et motards à 90 km/h au ras des fesses, les cyclistes vont effectivement se régaler ».
Le collectif conteste encore l’utilité publique du projet pour cause d’accidentologie : « Le Département continue à brandir ce fallacieux argument sécuritaire, alors que son objectif est le développement du trafic des vacanciers vers la Côte d’Azur et des colis Amazon », affirme-t-il. Et de conclure en dénonçant des pollutions sonores et atmosphériques à venir, plus des « atteintes à la biodiversité ».