FLASH INFO – « Moi, je ne veux pas d’un président de la République qui considère que ses alliés principaux sont ceux qui soutiennent Poutine, Nicolas Maduro au Venezuela, Bachar al-Assad en Syrie ». Telles sont les amabilités qu’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a adressées à Jean-Luc Mélenchon lors d’un déplacement à Grenoble jeudi 3 mars.
Des propos rapportés par Le Dauphiné libéré, Place Gre’net n’ayant pas été informé par le PS isérois de la venue de son premier secrétaire sur les terres grenobloises. Des propos, surtout, qui n’ont pas manqué de faire bondir l’Insoumise Émilie Marche. La conseillère régionale d’opposition, « oratrice nationale » du mouvement L’Union populaire, a en effet immédiatement réagi par voie de communiqué.
« Depuis maintenant une longue semaine, Anne Hidalgo et ses soutiens multiplient les attaques diffamatoires à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon », dénonce Émilie Marche. Non sans considérer que « cette attitude relève presque d’un acte de sabotage », alors que le candidat Insoumis « est clairement le candidat le mieux placé pour assurer une qualification de la gauche au second tour de l’élection présidentielle ».
« Non, Jean-Luc Mélenchon ne compte pas au rang de ses “principaux alliés” les soutiens des dirigeants tchétchène, biélorusse ou syrien. […] Rien ne peut le prouver et ces accusations sont donc purement mensongères », assène l’Insoumise. Qui dément encore que Jean-Luc Mélenchon ait jamais « placé Vladimir Poutine dans le camp des victimes ». « Il a au contraire clairement condamné l’agression russe à l’encontre de l’Ukraine, affirmant que Vladimir Poutine est un autocrate qui porte seul la responsabilité du déclenchement de la guerre », écrit-elle.
Un PS « en situation de panique », selon Émilie Marche
« On peut comprendre que le PS, effrayé par les sondages, […] soit en situation de panique », note encore Émilie Marche. Non sans inviter le Parti socialiste, « ’s’il veut reconquérir ses électeurs », à ne pas le faire « en répandant des fake news pour salir un candidat concurrent, en instrumentalisant à des fins politiciennes et électoralistes l’un des plus dramatiques conflits armés que notre continent ait connu depuis la fin de la Seconde guerre mondiale ».