FOCUS - La Commission de surendettement de l'Isère a dressé son nouveau bilan annuel dans les locaux de la Banque de France à Grenoble. Le nombre de dépôts de dossiers poursuit sa baisse progressive (après une année 2020 atypique pour cause de confinements), tandis que les profils des personnes concernées demeurent stables.
Des personnes seules, sans activité rémunérée, âgées de 35 à 54 ans. Le profil majoritaire des déposants de dossiers du surendettement en Isère (comme partout en France) évolue peu au rythme des années. C'est l'un des premiers constats de la Commission de surendettement, qui tenait sa réunion plénière annuelle le jeudi 10 février 2022, comme de coutume dans le bâtiment de la Banque de France de Grenoble.
L'occasion pour la commission de dresser le bilan d'une année écoulée, qui vient également confirmer la tendance à la baisse du nombre de dossiers déposés chaque année. Certes, avec 2057 demandes en 2021 contre 1979 en 2020, une hausse sensible s'observe, mais “l'année Covid” que fut 2020 a considérablement limité les dépôts. La Commission préfère, dès lors, se baser sur 2019, au cours de laquelle 2610 dossiers avaient été déposés.
Un effacement complet des dettes dans un dossier sur deux
Tendance à la baisse également pour l'endettement moyen des personnes. Celui-ci s'élève ainsi à 42 800 euros en 2021, contre 46 200 euros en 2020 et près de 47 000 en 2019. "Le nombre moyen de dettes par dossier est de sept", précise encore la Banque de France. Avec une forte proportion de dettes de la vie courante (loyers ou factures) et de crédits à la consommation, respectivement dans 82 et 67 % des cas.
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