FLASH INFO – Yannick Neuder, vice-président du conseil régional en charge de l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, le numérique et aux fonds européens, a posé, jeudi 10 février, la première pierre de la future Ecole nationale de l’aviation civile (Enac) de Grenoble à Saint-Étienne de Saint-Geoirs.
C’était un engagement depuis 2017 du Département de l’Isère, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et Bièvre Isère communauté : la modernisation du pôle isérois de l’Enac tenait en effet de la nécessité alors qu’il risquait de fermer du fait de la vétusté de ses infrastructures. Le but ? « Sécuriser son activité à l’heure où l’Etat cherchait à contraindre le nombre de sites de formation ».
L’activité de l’Enac représente environ « la moitié des mouvements annuels d’avions sur la plateforme Grenoble-Alpes-Isère ». Soit un total de 36 843 en 2019.
Un projet lié au développement de l’aviation électrique
Ce projet représentant 9 millions d’euros au total, dont 5 millions mobilisés par le Département, permettra la relocalisation du centre de formation au sud de la plateforme de l’aéroport de Grenoble-Alpes-Isère. De quoi rapprocher le centre des bassins de vie et centres urbains. Cinq hectares de terrain seront également « renaturés » sur le site actuel de l’Enac. Ce qui permettra à l’environnement de revenir à un état proche de l’initial.
Yannick Neuder, Jean-Pierre Barbier, Michel Veyron maire de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, Sabine Granger, président de la société d’Exploitation de l’Aéroport Grenoble Isère, Olivier Chansou directeur général de l’Enac, et Damien Cazé directeur général de l’Aviation civile. © La Région
Selon Yannick Neuder, « la pose de cette première pierre du nouveau campus Enac est le symbole du développement d’une école prestigieuse et indispensable aux modes aéronautiques 100% électriques. » A cette occasion, le pôle isérois de l’Enac a d’ailleurs mis l’accent sur l’aviation électrique.
En effet, l’école teste actuellement un avion électrique léger biplace monomoteur de type Pipistrel Velis Electro. Pour la Région, « le projet s’inscrit dans les enjeux d’excellence de la filière aéronautique et les défis de la décarbonation du transport aérien. »