FOCUS – Réussir l’u­nion sacrée pour rem­por­ter l’é­lec­tion pré­si­den­tielle de 2022 : tel est l’ob­jec­tif de la Primaire popu­laire qui pousse une can­di­da­ture unique à gauche. De quoi évi­ter, selon elle, un duel Emmanuel Macron – Marine Le Pen (ou Éric Zemmour) au second tour. Du 15 au 19 novembre 2021, des béné­voles du groupe local du mou­ve­ment sont ainsi allés à la ren­contre d’é­tu­diants sur le cam­pus de Saint-Martin-d’Hères, dans le cadre d’une cam­pagne de mobi­li­sa­tion de la jeunesse.

Il est midi ce jeudi 18 novembre 2021. Des groupes d’é­tu­diants com­mencent à affluer vers le res­tau­rant uni­ver­si­taire Diderot situé sur le cam­pus de Saint-Martin-d’Hères. C’est le lieu qu’a choisi, ce jour-là, le groupe local du mou­ve­ment citoyen la Primaire popu­laire (PP) dans le cadre de sa cam­pagne de mobi­li­sa­tion de la jeu­nesse enta­mée le 15 novembre.

Sur ces “points fixes” orga­ni­sés de 12 à 14 heures, les jeunes mili­tants pré­sentent aux étu­diants la stra­té­gie de la PP pour faire gagner la gauche à l’é­lec­tion pré­si­den­tielle de 2022 : faire émer­ger une can­di­da­ture com­mune à cinq mois du scru­tin à tra­vers une pri­maire qui offre l’op­por­tu­nité « his­to­rique » d’une « grande dyna­mique fédé­ra­trice ».

Le groupe local de la Primaire popu­laire à la ren­contre des étu­diants à Diderot. © Joël Kermabon – Place Gre’net