FOCUS - Alors que ses propos sur une fusion entre Actis et Grenoble Habitat ont fait bondir les élus et militants communistes, le président de la Métropole conteste toute volonté de "privatiser" Actis et assure que le scénario actuellement en cours est celui d'une société anonyme de coordination (Sac). À condition que la Ville de Grenoble renonce à faire racheter par la Métropole ses actions Grenoble Habitat, à hauteur de 45 millions d'euros.
"Il n'est pas dans mon habitude d'affirmer la position d'une majorité sans que le débat ait complètement eu lieu", affirme Christophe Ferrari. Le président de la Métropole de Grenoble revient sur la polémique déclenchée par son propos lors de la clôture de la série de webinaires d'Un toit pour tous. L'élu a en effet ravivé le scénario d'une fusion entre Actis et Grenoble Habitat, pourtant remis aux (presque) calendes grecques en 2019.
Pour les opposants au projet, et notamment le PCF 38, pas question de fusionner les deux bailleurs sociaux. La démarche aboutirait à la création d'une Sem (Société d'économie mixte), perçue comme une privatisation. Position reprise par le groupe communiste métropolitain, qui "réaffirme son attachement au service public du logement, et au maintien de l’OPH Actis" dans un communiqué.
"Une Sem est une société détenue par la puissance publique"
Reste que Christophe Ferrari l'assure: "La seule position qui existe à ce jour, c'est celle qui a été votée en mai et qui prévoit une société de coordination2Sac entre Grenoble Habitat et Actis". Une Sac transitoire toutefois. Que le Collectif contre la privatisation d'Actis perçoit comme un marche-pied vers la constitution d'une Sem, avec fusion d'Actis dans l'entité GH. Soit le scénario initialement retenu par la Ville de Grenoble et la Métropole.
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