FOCUS - Alors que l'adjointe de Grenoble aux Écoles Christine Garnier évoque la "loi Chalas" dans un courrier adressé aux parents d'élève, la députée de l'Isère Émilie Chalas (et conseillère municipale d'opposition à Grenoble) conteste l'emploi du terme et demande un droit de réponse.
"Scandaleux et pitoyable". C'est ainsi que la conseillère municipale d'opposition de Grenoble et députée de l'Isère Émilie Chalas qualifie le courrier de la Ville de Grenoble daté du 30 septembre 2021 faisant allusion à la loi "Chalas". Un courrier que l'adjointe aux Écoles Christine Garnier a adressé aux parents d'élève. Objet de la missive? Les mouvements sociaux, fréquents, qui perturbent le fonctionnement du périscolaire. Ceci alors que des parents auraient "attiré l'attention" de l'élue sur la question.
"Je souhaite tout d’abord vous dire que la situation des parents dans les contextes de grève me préoccupe beaucoup, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit des parents les plus fragiles économiquement", écrit Christine Garnier. Avant de considérer que "la question de la grève et de la communication autour des mouvements sociaux est complexe et sensible". Et de se livrer... à une démonstration par la pratique.
La "loi Chalas" pour expliquer les mouvements de grève
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