FOCUS - Déclinaison locale d'un collectif national, Plus jamais ça 38 regroupe syndicats, partis politiques et associations pour avancer des solutions face aux enjeux écologiques et sociaux de demain. Et présente ses pistes de réflexion sur trois premières thématiques – les services publics, l'agriculture et les transports – qui vont être distribuées sous forme de tracts imprimés à 5000 exemplaires chacun.
"Face au sentiment grandissant de crainte pour l'avenir, nous ne pouvons accepter que la seule alternative pour les prochaines années soit des politiques plus autoritaires, discriminantes et xénophobes", a déclaré David Sujobert, membre de la FSU, en préambule de la présentation du collectif Plus jamais ça 38. La déclinaison départementale d'un collectif national, qui regroupe en son sein une trentaine d'associations.
Le collectif Plus jamais ça 38 regroupe des syndicats, des associations et des partis politiques. © Florent Mathieu - Place Gre'net
En Isère, la liste est (pour le moment) plus restreinte. Plus jamais ça 38 se compose des syndicats CGT, FSU, Solidaires, Ensemble Isère et la Confédération paysanne, des associations Attac et Alternatiba, et des partis France insoumise, Génération.s et PCF. Une spécificité iséroise, puisque le collectif national ne compte pas en son sein de formations politiques.
Décliner "des solutions concrètes au plus près des populations"
L'esprit du collectif? Proposer une voie politique différente pour faire face aux enjeux écologiques, mais aussi sociaux, de demain. Le tout dans le contexte de l'épidémie de Covid, "révélatrice des conséquences d'un système socio-économique insoutenable pour l'humanité", décrit David Sujobert. Le collectif national a ainsi produit trois rapports depuis sa création en 2020, dont un "plan de rupture" présenté en août 2021.
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