FOCUS — La décision est tombée: contrairement à Lyon, Montpellier ou Bordeaux, la Ville et la Métropole de Grenoble ne bénéficieront pas du dispositif d'encadrement des loyers mis en place par le gouvernement. La ministre en charge du Logement estime en effet que Grenoble "ne montre pas de signes de tension" sur l'habitat. Une décision que déplorent les collectivités concernées... tandis que les oppositions montent au créneau.
Pas d'encadrement des loyers pour Grenoble et sa Métropole. Ainsi en ont décidé les services de la ministre en charge du Logement Emmanuelle Wargon, alors que la Métropole avait candidaté pour le dispositif en novembre 2020. Objectif? Cantonner les loyers entre -30 % et +20 % du loyer médian selon le type de bien concerné. Ceci pour "répondre aux abus", expliquait le vice-président à l'Habitat Nicolas Beron-Perez.
Pourtant, aux yeux de l'État, un tel encadrement ne se justifie pas sur le territoire métropolitain.
"Le marché locatif de l’agglomération grenobloise ne montre pas de signe de tension", a ainsi fait valoir la ministre auprès du Figaro. D'autres villes ont, pour leur part, vu leur dossier retenu. Lyon, Villeurbanne, Montpellier et Bordeaux, ainsi que neuf communes du Grand Paris bénéficieront du dispositif d'ici début 2022.
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